La Luxeed S7 sur les traces de la Tesla Model S ?
Luxeed a une sacrée ambition. La marque développée par l’entreprise publique chinoise Chery Automobile et le géant de la tech Huawei entend faire mieux que Tesla et sa Model S avec la S7, une voiture électrique dont le premier modèle sortira en novembre. Tout simplement…
La S7 est un coupé qui repose sur la plateforme E0X de Chery, conçue pour les VE à deux moteurs et transmission intégrale, selon le South China Morning Post. On ne sait encore rien de son prix, de son autonomie ou encore des technologies embarquées, mais la marque n’a pas froid aux yeux. On dispose toutefois de quelques bribes d’informations, selon lesquelles la technologie des écrans embarqués s’appuierait sur l’OS maison de Huawei, Harmony OS 4.0. Il y aurait également une version propulsion de 215 kW et une version intégrale de 215 + 150 kW. Les batteries seraient fournies par CATL avec en entrée de gamme une chimie LFP et en haut de gamme une batterie hybride NMC + LFP.
“Chery est un géant de l’automobile et le partenaire le plus solide de Huawei dans le développement des voitures intelligentes jusqu’à présent, a déclaré Gao Shen, un analyste indépendant de Shanghai interrogé par le média chinois. De grands espoirs ont été placés dans Luxeed en raison du mariage entre la puissance technologique de Huawei et la force de production de Chery.”
La force de frappe chinoise dans les véhicules électriques
Chery accélère dans les voitures électriques avec sa filiale Jetour, qui a livré plus de 180 000 véhicules en 2022, soit une progression de 17 % par rapport à 2021.
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La Chine est le premier marché mondial de l’automobile en général et des véhicules électriques en particulier. Selon UBS, les ventes de VE dans l’empire du Milieu devraient atteindre 8,8 millions d’unités en 2023, soit une croissance de 55 %. Le marché chinois voit néanmoins les acteurs se multiplier et l’exportation devient incontournable. “Les marchés mondiaux sont aujourd’hui inondés de voitures électriques chinoises bon marché, dont le prix est maintenu artificiellement bas par des subventions publiques massives, cela fausse notre marché”, a pour sa part ronchonné Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne qui entend réagir.