Le SUV électrique de Hyundai, le Kona, voit la concurrence nouvelle du Renault Scenic remettre très grandement en question sa compétitivité.
La liste des « victimes » du Renault Scenic ne cesse de s’allonger. On estime difficilement à quel point le SUV de la firme au Losange est en train de disrupter le marché de la voiture électrique.
Sur le plan de l’équipement, c’est exactement identique dans les deux cas : climatisation bi-zone, caméra de recul, rétroviseurs électriques, radars de stationnement, etc. Rien que du très standard sur une voiture à ce niveau de prix.
Le Hyundai Kona se rattrape – en partie – sur la recharge à domicile : 11 kW de puissance max, contre 7 kW pour le Renault Scenic. Mais sur les longs trajets, la balance rebascule dans le camp du français : 103 kW en courant continu, contre 130 kW pour le Scenic.
Pour reprendre la main, le Hyundai Kona propose une version avec une batterie de 65 kWh, mais dont les puissances de recharge sont inchangées hélas. L’autonomie grimpe à 454 km, la puissance à 217 ch… et le prix à 44 250 euros avant bonus. Soit 39 250 euros une fois l’aide gouvernementale appliquée. C’est alors 4260 euros plus cher que le Renault Scenic. Lequel avec lui aussi une botte secrète : une batterie pouvant monter jusqu’à 87 kWh et le moteur à 220 ch. Le prix passe alors à 41 990 euros.
Conclusion
Le positionnement plus urbain du Hyundai Kona lui coûte cher sur tous les points. Prix, autonomie, recharge, le SUV sud-coréen a comme le cul entre deux chaises avec sa petite batterie de 48 kWh. Laquelle n’est pas impertinente, mais elle devrait aujourd’hui être proposée à un tarif plus proche des 30 000 euros, bonus écologique déduit. À 35 850 euros, comme c’est le cas en janvier 2024, il souffre de la concurrence sauvage du Renault Scenic près 860 euros moins onéreux.