La nouvelle Lada est littéralement une Dacia russe

Voilà la toute première nouveauté de Lada depuis 2017. Cette berline compacte repose en fait sur des éléments techniques de Renault, ré-utilisés par la société russe de façon totalement indépendante du constructeur français qui n’a plus accès au marché russe depuis son retrait.

Cette nouvelle Lada repose sur une plateforme de Dacia Logan.

Cette nouvelle Lada repose sur une plateforme de Dacia Logan.

Le marché automobile russe était très lucratif pour Renault qui y réalisait de jolis résultats. Voilà pourquoi le retrait du constructeur automobile français en 2022, décidé à la suite des sanctions européennes contre la Russie après son invasion en Ukraine, a fait de gros dégâts dans les finances du groupe. Renault a dû vendre pour un euro symbolique son usine et ses activités en Russie cette même année.

Et les ressources techniques de Renault Russie n’ont pas été perdues pour tout le monde. Le constructeur Lada dévoile en effet l’Iskra, une berline compacte de 4,4 mètres de long qui repose sur la plateforme CMF-B LS utilisée par la Dacia Logan actuelle (ainsi que les autres dérivés de la gamme commercialisés chez nous).

Cette plateforme a été entièrement retravaillée par le constructeur russe pour ne plus qu’elle dépende des approvisionnements du groupe Renault, les Français n’ayant plus la possibilité de collaborer avec les Russes en raison des sanctions mises en place. Sachant que la Russie a racheté les ressources de Renault dans le pays, il ne semble pas s’agir pour autant d’un véritable piratage à la façon des Citroën C5 Aircross toujours assemblés sur place grâce à un accord avec un constructeur chinois.

90 chevaux sous le capot

Cette Lada Iskra possède un moteur Lada, un bloc essence 4 cylindres 1,6 litre développant 90 chevaux possédant seulement huit soupapes. Un autre bloc équipé d’une culasse à seize soupapes, poussé à 106 chevaux, sera également disponible en « haut de gamme ».

L’auto sera produite à l’usine de Togliatti à partir du mois de février 2025. Elle ne sera évidemment pas importée chez nous puisque totalement incompatible avec les normes locales mais aussi la politique actuelle de l’Union européenne à l’égard de la Russie.

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