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Quand l’électrique satisfait plus de 90 % de ses utilisateurs !

Un sondage mené par l’Avere et Ipsos montre que les véhicules électriques satisfont très largement leurs utilisateurs. En qu’en majorité, l’autonomie n’est pas un problème.

Attention, sujet brûlant que celui de la voiture électrique. Il y a ceux qui sont pour, ceux qui sont contre. Ceux qui peuvent y passer, ceux pour qui c’est encore trop cher. Ceux pour qui l’utilisation d’une voiture à batterie peut correspondre aux besoins réels, et ceux pour qui les contraintes qui y sont liées sont très clairement incompatibles. L’électrique c’est tout ça, et si le sujet s’invite souvent aux repas de familles, il n’est pas toujours facile d’aller jusqu’au dessert sans que le ton monte…

Pourtant, à lire un récent sondage de l’Avere France (association nationale pour le développement de la mobilité électrique) réalisé avec l’agence Ipsos, l’automobile électrique apporterait très largement satisfaction. Au moins à ceux qui y sont déjà passés !

Une voiture qui répond aux besoins

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Le sondage publié début avril 2024 et réalisé auprès de 1033 propriétaires de véhicules électriques, montre que 93 % d’entre eux sont satisfaits de leur achat, 64 % étant même « tout à fait satisfaits ».© DR

En effet, le sondage publié début avril 2024 et réalisé auprès de 1033 propriétaires de véhicules électriques, montre que 93 % d’entre eux sont satisfaits de leur achat, 64 % étant même « tout à fait satisfaits ». Seuls 5 % se disent « plutôt pas satisfaits », et 2 % « pas du tout satisfaits ».

Ce qui est intéressant de noter, c’est que pour une très grande majorité des sondés, 93 % encore, le véhicule électrique remplit complètement ou la majeure partie du temps les usages qu’ils avaient d’un modèle thermique. 7 % ont affirmé que ce n’était pas le cas et qu’il ne s’agit que d’une voiture d’appoint.

Les trajets quotidiens arrivent en tête des trajets le plus réalisés en voiture électrique, à 65 %, contre 56 % pour les trajets ponctuels, et 48 % pour les week-ends et départs en vacances. Autant d’utilisations qui varient en fonction de la voiture puisque dans le cas des vacances, le pourcentage grimpe à 81 % pour ceux qui ont un SUV électrique (31 % des interrogés). On comprend que les 29 % des personnes interrogées qui ont une citadine soient moins tentées de la prendre pour de longs trajets…

« On prend la thermique ou l’électrique ? »

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Puisque l’on parle d’autonomie, l’étude met en lumière le fait que les personnes interrogées, qui sont donc en voiture électrique, roulent en majorité (49 %) entre 31 et 100 km par jour, contre 42 % qui roulent 30 km ou moins© Peugeot

D’ailleurs les longs trajets divisent encore les utilisateurs de voitures électriques, quand ils possèdent encore un véhicule thermique. En effet, c’est le thermique qui l’emporte d’une courte tête, 51 %, pour les vacances ou les week-ends, contre 46 % pour l’électrique. Mais la proportion tend à s’inverser, avec une baisse de 12 % pour le thermique contre une hausse de 13 % pour l’électrique.

Et puisque l’on parle d’autonomie, l’étude met en lumière le fait que les personnes interrogées, qui sont donc en voiture électrique, roulent en majorité (49 %) entre 31 et 100 km par jour, contre 42 % qui roulent 30 km ou moins. Quant à ceux qui dépassent 100 km quotidiennement, ils sont 9 %. Dont 1 % qui fait plus de 300 km. Comme quoi, c’est possible !

À la question de savoir si les propriétaires de voitures électriques, aussi satisfaits soient-ils, ont peur de manquer d’autonomie, ils sont quand même 38 % à le reconnaître. Et pour 57 %, ce n’est pas un sujet.

Les aides qui boostent l’électrique

Dernier mot sur les raisons qui ont poussé les propriétaires de voitures électriques à y passer. Et à égalité, 33 % chacune, deux raisons ressortent : pour protéger l’environnement, et pour faire des économies. La qualité de conduite n’est un argument que pour 14 % des sondés, et 8 % seulement disent que c’est parce qu’un modèle leur plaisait… Pour autant, l’argument de la protection de l’environnement est peut-être à nuancer à la lumière d’une autre question qui consiste à savoir si sans les aides à l’achat, bonus écologique ou prime à la conversion, l’électrique aurait toujours eu leurs faveurs.

Et effectivement, c’est plus aussi clair : si 52 % affirment que ça aurait malgré tout été de l’électrique, 48 % auraient opté pour du thermique, dont 29 % pour l’essence, et 19 % pour le diesel. Voilà qui rejoint ici clairement l’exemple de nos voisins allemands qui, une fois les aides à l’achat de l’électrique coupées, sont largement repartis vers le moteur à explosion… À quand un tel revirement en France ?

Notez cet article Publié le 02/05/2024 à 14:05 Véhicules d’occasion

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