Alors que Mini a initié un brutal virage vers l’électrique, son SUV familial conserve une version sportive S hybride pas même rechargeable.
Difficile de s’y repérer dans les contingences environnementales des constructeurs. Alors que l’on nous rabat tous les jours les oreilles sur le virage vers l’électrique, la révélation de la nouvelle Mini Countryman S ALL4 sonne comme un léger anachronisme. Un héritage du passé qui perturbe le consommateur qui est de plus en plus paumé.
Si le véhicule semble se destiner en premier lieu aux États-Unis, il se pourrait être un échec en France où sa fiche technique va le condamner d’emblée. La mécanique du Countryman S est effectivement un 4-cylindres 2.0 litres turbo développant 218 chevaux et 360 Nm de couple. Le tout envoyé aux quatre roues et assisté par un petit système électrique 48 volts de 14 kW (19 ch) agissant quelques secondes.
Ainsi, la consommation WLTP est de 7,4 litres aux 100 km, quand les émissions de CO2 / km seront de 169g. En se référant au tableau du malus 2024, on apprend que la pénalité s’élèvera à 7 959 €. Sachant que l’actuelle version la mieux dotée, la finition John Cooper Works, est facturée 49 000 euros pour 170 ch, on peut s’attendre au pire pour cette Countryman S ALL4. Imaginer débourser 70 000 euros pour un SUV de cette taille et performances laisse songeur.
