La troisième génération de Mini Countryman a bien grandi par rapport aux deux précédentes. Ce grand SUV qui partage sa plateforme avec la BMW X1, entend s’attaquer à des rivales premiums. Nous l’avons essayé sur les routes de Bretagne.
Grand Countryman
On le reconnait tout de même immédiatement comme un modèle de la maison Mini, avec une bouille caractéristique. Son profil robuste nous rappelle d’autres productions britanniques, avec de faux airs de Range Rover. Les détails sont soignés, notamment les feux arrières « pixels » dont l’affichage est personnalisable.
Un intérieur très original
A bord, Mini comme toujours joue une partition particulièrement fun et chaleureuse. La planche de bord recouverte d’un tissu (comme quasiment tout l’habitacle) et ponctuée de meurtrières pour l’aération, intègre une instrumentation composée d’un affichage tête haute et d’un écran « disque ». Le volant à la jante très épaisse (un peu trop) reprend les commandes d’une BMW, les seules pièces visibles partagées avec le constructeur allemand.
Hybridation légère
Sous le capot, Mini a mis une motorisation hybride à technologie 48V comprenant un 3 cylindres. Puissance globale: 170 chevaux. Bien entendu, il se conduit de manière conventionnel, et nous n’intervenons pas sur le fonctionnement de la mécanique, en dehors des différents modes. En clair, nous la conduisons comme une thermique. Les performances sont correctes, avec une réactivité suffisante pour toutes les situations.
La consommation se maintient à un niveau raisonnable, aux alentours des 7 litres aux 100 km sur notre parcours. Nous n’avons pas spécialement joué le jeu de l’éco-conduite. On imagine donc un chiffre encore plus bas en étant plus raisonnables. On regrette toutefois une pédale de frein à la consistance pas toujours régulière, et une insonorisation que l’on aimerait mieux maitrisée.