- Garder un œil sur les prix des carburants
- 4 questions à Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
- Objectif 400 000 bornes en 2030
- ZFE
- Réduire la vitesse sur autoroute ?
- « C’est 20% de carburant en moins. »
En exclusivité, nous avons pu interroger la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher à propos de sujets brûlants qui préoccupent chaque jour les Français et les acteurs du monde de l’automobile : les prix des carburants, le réseau de bornes électriques, les ZFE et les réductions de vitesse sur autoroute.
Garder un œil sur les prix des carburants
Elle dit rester vigilante « à ce que les prix des carburant restent à des niveaux en lien avec ceux du pétrole […] et que les Français n’aient pas à payer une augmentation de marges des fournisseurs et des distributeurs de carburants. Je crois que personne ne le comprendrait, et je ne l’accepterai pas. »
4 questions à Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
Objectif 400 000 bornes en 2030
Le retard a vite été oublié. Alors que la promesse des 100 000 bornes de recharge publiques avait déjà été formulée pour fin 2020, c’est il y a quelques semaines seulement que ce nombre a été atteint. Alors que les ventes de voitures à batterie augmentent chaque année, la France va devoir encore accélérer et garantir le bon développement de ce réseau, encore disparate selon les territoires.
ZFE
Une dizaine de Zones à faibles émissions (ZFE) ont déjà été déployées en France, dans les grandes agglomérations comme Paris, Lyon, Marseille, Toulouse… 43 d’entre elles se verront dans l’obligation de l’instaurer dès 2025, en excluant une bonne partie des véhicules les plus polluants.
« Il faut évidemment essayer d’avoir une progression dans la mise en Å“uvre de ces zones à faibles émissions pour éviter de bloquer les gens qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule », explique la ministre. Rétrofit, prime à la conversion et transports en commun sont, selon elle, les solutions qui pourraient aider les Français.
Réduire la vitesse sur autoroute ?
« C’est 20% de carburant en moins. »
Elle propose aux entreprises de regarder ce qui peut être fait dans ce domaine, de manière volontaire, de trouver l’intérêt pour les salariés d’aller moins vite sur autoroute… « La voiture individuelle reste un marqueur de la liberté de bouger. Donc nous pensons qu’il faut commencer par les grands acteurs, les grandes entreprises, les grandes collectivités locales, et le monde professionnel. »