- Les temps changent
- Moteur de base oui, inintéressant Nein !
- Des performances décentes
- Conduite : le dynamisme avant tout
- Un appétit mesuré, un prix plus doux
Même convertie à la traction, la dernière génération de Série 1 place toujours le plaisir de conduite avant le reste. © BMW
Même convertie à la traction, la dernière génération de Série 1 place toujours le plaisir de conduite avant le reste. © BMW
La Série 1 est l’une des dernières BMW à pouvoir être associée à une boîte de vitesses mécanique. © L’Automobile Magazine
En France, la Série 1 ne parvient pas à faire aussi bien que la Mercedes Classe A côté ventes. © BMW
Le soufflet du levier de vitesses de la boîte mécanique de la BMW 116i fait un peu cheap. © L’Automobile Magazine
La Série 1 figure parmi les modèles les plus compactes de sa catégorie. Cela implique un petit coffre © BMW
Bien dessinés, les sièges avant de la BMW Série 1 supportent tous les gabarits © BMW
Originalité de la Série 1, elle propose deux types de boîte automatique en fonction de la motorisation. Il y a du double embrayage ou de l’automatique à convertisseur. © BMW
Même convertie à la traction, la dernière génération de Série 1 place toujours le plaisir de conduite avant le reste. © BMW
Loin d’être déplaisante à conduire, la version de base de la Série 1 donne aussi l’occasion de goûter à ce qui est désormais une rareté chez BMW, à savoir une boîte mécanique.
Les plus
- Performance décentes
- Boîte six rapports bien étagée
- Consommation raisonnable
- Conduite dynamique
Les moins
- Fermement suspendue
- Habitabilité/coffre
- Options nombreuses et chères
Les temps changent
La Série 1 est l’une des dernières BMW à pouvoir être associée à une boîte de vitesses mécanique.© L’Automobile Magazine
“Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…”, chantait dans la Bohème, le regretté Charles Aznavour. Le temps dont on veut vous parler ici, c’est, celui où la majorité des conducteurs européens fuyait alors comme la peste les boîtes automatiques à la fois jugées comme trop lentes et synonymes de surconsommation. Cela ne remonte pas la préhistoire. Il y a à peine vingt ans, c’était notamment le choix assumé de nombreux clients de BMW pour lesquels le plaisir de conduite ne pouvait que passer via trois pédales et un levier pour changer les rapports soi-même. Retour en 2023. Désormais dans le catalogue de l’allemand comme chez la plupart des constructeurs, avec les progrès technologiques, ce qui était l’exception est devenue la règle avec une écrasante majorité de propositions automatiques quand ce n’est pas la seule. Ainsi, si vous faîtes partie des derniers résistants à vouloir lutter face à l’hégémonie de ces transmissions à convertisseur ou encore à double embrayage, il est encore possible, en cherchant bien, de trouver de son bonheur. Chez le constructeur allemand c’est notamment possible sur le plus petit modèle de la gamme, à savoir la Série 1 ici à l’essai avec son moteur de base.
Moteur de base oui, inintéressant Nein !
Comme vous le savez déjà, l’actuelle Série 1 est rentrée dans le rang dans la catégorie des compactes. En effet, jusqu’à cette dernière génération, l’allemande était la seule propulsion de la catégorie. Elle est passée aux roues avant motrices en 2019. Un choix assumé par BMW qui s’explique par de substantielles économies car la Série 1 partage de fait plateforme et certains moteurs avec les X1, Série 2 (Active Tourer/Gran Coupé) et aussi Mini. Et si la marque allemande propose toujours des versions surpuissantes pour faire rêver, c’est évidemment avec des motorisations plus modestes qu’elle fait son beurre.
En France, la Série 1 ne parvient pas à faire aussi bien que la Mercedes Classe A côté ventes.© BMW
Des performances décentes
Sans être aussi tonique que la 118i que nous n’avons eu l’occasion d’essayer qu’avec la boîte à double embrayage DKG7 (à revoir ici dans un comparatif face à la Mercedes Classe A), la 116i n’est pas ridicule face au chrono. Si les accélérations n’ont rien d’ébouriffantes, la petite allemande cache bien son jeu en reprises. Côté sensations, on a l’impression de ramer avec un étagement long. Mais notre radar lui a relevé, quel que soit le rapport choisi, des chronos honorables afin de dépasser sans sueurs froides.
Bien sûr pour davantage de tonus il faut tomber un voire deux rapports, mais ce n’est pas obligatoire et quoiqu’il arrive la manœuvre n’est pas désagréable. Si elle propose des débattements amples, la commande de boîte est du genre précise et rapide. Les amateurs de boîte mécanique seront donc ravis à un bémol, esthétique, près. Haut et faisant un peu cheap notamment avec du vrai-faux cuir côté soufflet, le levier de vitesse fait un peu tâche dans une Série 1 qui présente globalement bien.
Le soufflet du levier de vitesses de la boîte mécanique de la BMW 116i fait un peu cheap.© L’Automobile Magazine
Conduite : le dynamisme avant tout
Avec son habitacle étriqué aux places arrière et son coffre loin d’être le plus vaste de la catégorie, la Série 1 n’est pas un choix pragmatique parmi les compactes. En revanche, l’allemande promet de par son blason (cela n’est pas vrai pour toutes les BMW) d’être sympathique à mener. C’est le cas ici avec un train avant accrocheur et une belle agilité en courbe. Revers de la médaille, la Série 1 n’est pas très confortable en étant fermement suspendue. Mais en la matière, on peut arriver à un compromis raisonnable en évitant le châssis M et en y allant mollo sur la tailles de roues comme notre modèle d’essai chaussé en 17 pouces avec des gommes de 45 en hauteur de flanc.
Un appétit mesuré, un prix plus doux
Raisonnable en ville, la Série 1 l’est plus encore en dehors côté consommation, comme le confirment nos mesures certifiées via notre débitmètre. L’étagement judicieux de la boîte ainsi que le poids contenu (1 353 kg) ne sont pas étrangers non plus à ces bons résultats. Logiquement moins cher à l’achat que la proposition automatique à double embrayage (+ 2300 €), la 116i subit également moins les foudres du malus C02 (210 € contre 983 € en auto.). Mine de rien, cela fait à la louche 10% d’écart sur la facture finale à finition équivalente.
Fiches techniques
Appellation commerciale | BMW Série 1 116 i Méca6 M 2023 |
Moteur | Trois cylindres en ligne, 12 S, 1499 cm3 |
Puissance | 109 ch |
Couple | 190 Nm |
Transmission | Traction |
Type de boîte | Manuelle |
La fiche technique |