Renault pourrait changer de stratégie pour ses batteries de voitures électriques en choisissant des modèles moins chers fabriqués par des entreprises coréennes. Ce choix pourrait permettre de vendre des voitures électriques à un prix plus bas, mais elles pourraient aussi avoir moins d’autonomie.
Renault choisit ainsi de se tourner vers les batteries au lithium fer phosphate (LFP) pour réduire ses coûts. Ces batteries, bien qu’elles offrent un meilleur rapport qualité-prix, elles ont une densité énergétique plus faible que les batteries au nickel-manganèse-cobalt (NMC) utilisées auparavant. Cela signifie que, bien qu’elles soient moins chères, ces batteries peuvent stocker moins d’énergie, ce qui se traduit par une autonomie réduite à taille égale.
Renault pourrait préparer de nouveaux modèles équipés de batteries LFP
Actuellement, Renault utilise les batteries NMC dans ses modèles phares comme la Zoe anciennement, et la nouvelle R5 électrique. Elles offrent une plus grande autonomie et performance, ce qui est spécialement un avantage par rapport aux batteries LFP dans des véhicules de petite taille. Ces dernières sont déjà en service dans des modèles comme la Twingo électrique ou la Citroën ë-C3, qui ciblent des utilisateurs qui recherchent moins la performance et plus sur l’accessibilité.
En outre, Renault pourrait toutefois utiliser ces batteries dans des véhicules plus grands. On imagine des modèles d’entrée de gamme où l’espace supplémentaire permettrait d’installer de plus grandes batteries LFP sans compromettre l’autonomie. Envisager leur emploi dans des modèles tels qu’un SUV ou un monospace pourrait offrir une alternative économique intéressante pour les familles ou les professionnels.
Source : Les Echos