- Le TDI 150 ch pour commencer, un TDI 122 ch ensuite
- Le diesel reste de mise
- Plus de 1 000 km d’autonomie
Si le diesel n’est plus vraiment en vogue, il reste un atout pour ceux qui roulent beaucoup ou, comme avec cette Passat break, sont amenés à charger généreusement leur coffre.
Depuis le dieselgate, doublé des menaces d’interdiction des diesels dans les grandes villes et ZFE – dont finalement seulement plus que deux, Lyon et Paris, seraient imposées par les niveaux réels de pollution – ce carburant a drastiquement chuté dans les ventes.
Le TDI 150 ch pour commencer, un TDI 122 ch ensuite
Break chargé, la différence est encore plus nette à l’avantage de ce TDI qui semble ne quasiment pas souffrir des kilos embarqués.© DR
Bien sûr, leur place n’est pas en ville, où leurs systèmes de dépollution complexes ne montent pas assez en températures pour être complètement efficaces. Mais en dehors des cités, leurs atouts sont nombreux, et collent parfaitement à l’usage de ceux qui roulent beaucoup, longtemps, ou chargés. Car un diesel consomme près de 30% de moins qu’un essence (avec la grande autonomie qui va avec), émet moins de CO2, et offre bien davantage de couple à très bas régime, chose importante pour un grand véhicule au coffre bien rempli, ou destiné à remorquer.
Le diesel reste de mise
Reste que ces atouts ont un coût…élevé puisque cette variante ne s’affiche pas à moins de 50 490 €, et grimpe jusque 57 290 € en finition R Line (soit + 3 200 € par rapport au 1.5 eTSI).© DR
Sur un filet de gaz, les reprises de ce diesel sont bien plus franches, compensant la paresse de la boîte DSG7 pour rétrograder, un choix vraisemblablement fait pour des raisons d’économie. Break chargé, la différence est encore plus nette à l’avantage de ce TDI qui semble ne quasiment pas souffrir des kilos embarqués. Autre avantage, comme ce TDI ne reçoit pas la micro-hybridation 48V de la variante essence, le dosage de sa pédale de frein reste ici naturel et bien plus facile, notamment en ville.
Plus de 1 000 km d’autonomie
Sur un filet de gaz, les reprises de ce diesel sont bien plus franches, compensant la paresse de la boîte DSG7 pour rétrograder, un choix vraisemblablement fait pour des raisons d’économie.© DR
En consommant seulement 6,2 l/100 km de moyenne, et pas plus de 5,8 l/100 km sur autoroute, un chiffre qu’elle doit aussi à sa ligne de break et qu’aucun SUV ne peut atteindre, elle sera la chouchoute des grands rouleurs cherchant un budget carburant bas, ainsi qu’une autonomie record, atteignant ici 1 064 km ! Reste que ces atouts ont un coût…élevé puisque cette variante ne s’affiche pas à moins de 50 490 €, et grimpe jusque 57 290 € en finition R Line (soit + 3 200 € par rapport au 1.5 eTSI). C’est beaucoup et on pourra légitimement hésiter avec sa cousine de chez Skoda, déjà pas donnée, mais affichée 1 500 € de moins. Toutefois, pour adoucir la note, un 2.0 TDI 122 ch sera bientôt proposé.
Notez cet article 4.1/5 ( 22 votes) Publié le 30/06/2024 à 18:00 Véhicules d’occasion