Auto

The TOY, une nouvelle voiture de course française

C’est lors du Mondial de l’auto que vous pourrez découvrir en réel une nouvelle auto française : The TOY.

the toy, une nouvelle voiture de course française

Rien à voir avec Toyota, ce prototype est une auto de course répondant à la réglementation FIA – Formule libre – Cat II – SH – Silhouette en circuit et T3F-DIVISION3 en Rallycross. Cet engin qui repose sur un châssis tubulaire se veut aussi voiture école pour la formation des jeunes pilotes sortant du karting, des instructeurs ou des essayeurs de l’industrie automobile. Il est l’oeuvre de Yannick Baillat, Olivier Maroselli et Antoine Dugué, tous trois étant soutenus par « des actionnaires français motivés par leur intérêt commun pour l’automobile et les sports mécaniques ».

Léger et puissant

the toy, une nouvelle voiture de course française

The TOY abrite un 4 cylindres 1,8l turbo de 300 ch installé en position centrale arrière transversale et accouplé à une boîte SADEV séquentielle robotisée commandée par des palettes au volant. Il est alimenté par un carburant constitué à 85% de bioéthanol de seconde génération, issu de la distillation des déchets vinicoles mais il pourra fonctionner à l’avenir avec du E100, de l’éthanol à 100%, ce qui réduira  jusqu’à 90% le bilan carbone selon les concepteurs. Les liaisons au sol sont assurés par des triangles superposés et des combinés ressorts- amortisseurs aux 4 coins. Le communiqué annonçant un rapport poids/puissance de moins de 3kg/ch, l’auto doit logiquement peser moins de 900 kg.

the toy, une nouvelle voiture de course française

La rigidité du châssis a été calculée pour fonctionner aussi bien sur l’asphalte que sur la terre, il est possible de passer d’une configuration à l’autre comme en rallye en changeant les combinés ressorts-amortisseurs et les roues. Les freins sont calibrés pour les deux utilisations.

La carrosserie d’abord en résile de polyester sera rapidement produite en fibre de lin associée à une résine bio sourcée à 50%, d’ores et déjà utilisée pour la planche de bord. A terme, l’utilisation de la fibre de lin pour la fabrication de l’ensemble des éléments d’habillage représente une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 70% par rapport à la fibre de verre.

the toy, une nouvelle voiture de course française

Plutôt courte et large (3,85 x 1,98 x 1,26 m), son empattement de 2,50 m rapporté à sa largeur de voies (1,71 m) promet une belle agilité. Par ailleurs, les concepteurs ont cherché à réduire les coûts de fonctionnement en dimensionnant largement les pièces d’usure, comme les roulements, les rotules, les plaquettes et les disques de freins, afin d’espacer au maximum les délais de remplacement.

Pour les instructeurs

L’habitacle peut être équipé de deux sièges baquets et d’une paire de harnais 6 points afin de réaliser des baptêmes et des formations. The TOY est équipé également de double commande de frein et d’un potentiomètre permettant de réguler la puissance du moteur entre 100 et 300 ch et même d’un bouton limitant le régime moteur.

Made in France

the toy, une nouvelle voiture de course française

The TOY sera produit à terme en petite série dans les Cévennes, tandis que l’atelier de R&D sera basé à TELOCHE, aux portes du Mans, chez Antoine Dugué Compétition.

Yannick Baillat a fait ses classes en Coupe R5 et en Formule Renault, avant de travailler sur les pistes du centre d’essais de Renault à Aubevoye, avant de passer à son propre compte.

Durant sa carrière, il a croisé le chemin d’Olivier Maroselli, ingénieur, dont l’expérience s’étend du Trophée Andros au WRC en passant par le Supertourisme, la F3000 et le WEC. Responsable notamment des projets Clio Super 1600 et Citroën C3 R5, c’est lui qui a conçu The TOY.

TOP STORIES

Top List in the World