Lamborghini

Sport

À Sebring, Romain Grosjean débute avec Lamborghini dans la catégorie reine de l'endurance

à sebring, romain grosjean débute avec lamborghini dans la catégorie reine de l'endurance

La Lamborghini SC63 fait ses débuts américains ce week-end. (X/@LamborghiniSC)

À l’occasion des 12 Heures de Sebring, deuxième manche du championnat IMSA (l’endurance nord-américaine), Romain Grosjean va faire ses débuts dans la catégorie reine avec Lamborghini. Sébastien Bourdais, Julien Andlauer, Mathieu Jaminet et Frédéric Makowiecki sont également engagés en GTP.

Après trois éditions où tout le petit monde de l’endurance se retrouvait à Sebring avec l’IMSA (le championnat nord-américain) et le WEC (le Championnat du monde), ce dernier a choisi de se recentrer sur des circuits plus classiques. La piste floridienne, née sur un ancien aéroport d’entraînement de l’armée de l’air américaine, se contentera donc seulement de l’IMSA cette année avec la traditionnelle course de 12 heures (départ samedi à 14h40 heure française).

lire aussi

Nouvelle écurie et ambitions mesurées pour Romain Grosjean en Indycar

Les points d’intérêt ne manquent pas pour la deuxième épreuve de cette compétition après les 24 Heures de Daytona (remportés par la Porsche Penske numéro 7). On suivra notamment de près l’arrivée de Lamborghini dans la catégorie reine (GTP, après une course en Hypercar en WEC) avec notamment au volant un certain Romain Grosjean, qui lui aussi débute en LMDh après quelques courses pour Lamborghini en GT3 (dont Sebring l’an dernier).

Une semaine après avoir fait ses débuts pour le Juncos Hollinger Racing en Indycar (abandon à St Petersburg), le pilote de 37 ans était prudent quant à ces doubles débuts. « Sebring sera un peu compliqué, a-t-il prévenu, parce que ce sera notre première course en IMSA et que c’est un circuit compliqué. »

Bourdais ambitieux avec Cadillac

Très bosselé et offrant un profil irrégulier entre ses deux longues lignes droites larges et des parties plus sinueuses et étroites, il propose un défi particulier dans les courses comprenant plusieurs catégories. « Mais si on arrive au bout, qu’on peut faire des kilomètres et comprendre la voiture, ce sera une course importante pour préparer celle des 24 Heures du Mans », a-t-il noté. « On est un peu en retard parce qu’on n’a pas pu faire autant de journées d’essais qu’on aurait voulu avant le début de la saison mais le projet est intéressant et avance bien. »

Après avoir terminé 14e sur les 19 engagés en LMDh lors de la première course de la saison en WEC, au Qatar, Lamborghini se satisferait juste d’une course complète et sans problème, peu importe le classement, qui pourrait être surprenant si la course est aussi heurtée et riche en accidents pour les prototypes qu’en 2023. Quatre autres Français sont engagés dans la catégorie reine avec de vraies ambitions. Sébastien Bourdais sera au volant de la Cadillac numéro 1, un modèle qui s’était imposé l’an dernier sur ce circuit (avec le Whelen Engineering Racing).

Toute l’actu auto

Les trois autres piloteront des Porsche 963, la voiture à battre du début d’année (victoire en IMSA à Daytona et triplé en WEC au Qatar). Mathieu Jaminet et Frédéric Makowiecki se partageront, avec Nick Tandy, la voiture officielle du Team Penske numéro 6 alors que Julien Andlauer prendra place dans la numéro 5 engagée par Proton Compétition. À noter également la présence de trois Tricolores en LMP2 : Tom Dillmann avec le PR1 Mathiasen Motorsports (numéro 52), Lilou Wadoux avec l’AF Corse (numéro 88) et Paul-Loup Chatin avec l’AO Racing (numéro 99).

TOP STORIES

Top List in the World