L’édition du centenaire des 24 Heures du Mans s’annonce des plus mémorable, et pas seulement pour les somptueuses batailles prévues sur la piste. Parmi les jolis à-côtés programmés, l'exposition de ces deux voitures de course revues par le plasticien Antoine Dufilho.
La réinterprétation de la Ferrari 330 P4 de 1967 se compose d’une centaine de plaques d’aluminium de 3 mm. Elle est exposée de façon permanente devant l’hôtel Westminster au Touquet.
Quel plateau les amis ! L’ogre Toyota, dernier vainqueur et favori de la course, ferraillera cette année avec les Ferrari, Porsche, Peugeot, Glickenhaus, Cadillac et autres Alpine pour une édition du centenaire d’ores et déjà mémorable.
Mais l’épreuve s’annonce particulièrement riche aussi par ses à-côtés, parmi lesquels on citera les deux œuvres exposées dans l’enceinte du circuit par le plasticien Antoine Dufilho, artiste dont Caradisiac vous a déjà parlé par le passé.
Le public pourra ainsi découvrir ses réinterprétations de voitures de course, en l’occurrence des Ferrari P4 (1967) et Porsche 910 (1966-67), «sculptures en mouvement » (appréciez l’oxymore) grâce à leur originale conception en lamelles d’aluminium qui crée un effet assez saisissant quand on tourne autour.
Il s’opère de plus une réflexion du jaune vers le bleu, pour créer ce qui s’apparente à une illusion d’optique évoquant la vitesse. Des oeuvres à découvrir au petit matin, vers 7 heures, quand vous n’aurez plus tout à fait les yeux en face des trous après avoir vu les voitures tourner toute la nuit…
Surnommée « Caméléon », la Porsche 910 mesure 4,45 m de long et pèse 1,3 tonne.