Concept
Pour rester dans la bataille dans le segment des SUV haut de gamme, Audi a montré sa dernière arme l’été dernier : le lifting du Q5, qui à l’époque s’était frotté aux Mercedes GLC et BMW X3 pendant plus de trois ans. Ce n’était pas un grand lifting, le style sobre mais épuré et donc intemporel du Q5 ne l’exigeait pas, mais parfois ce sont les détails qui font la différence.
Le système d’info-divertissement par exemple, qui dans le Q5 est toujours une tablette en haut du tableau de bord par opposition aux écrans intégrés (et même doubles) du reste de la gamme Audi, mais qui fonctionne avec le dernier système MIB3 et, de plus, est passé à 10,1 pouces. Les boutons de la console centrale laissent place aux commandes tactiles, tandis que l’assistant numérique d’Audi reconnaît également les commandes vocales naturelles. Sauf si vous utilisez Google Assistant ou Siri via Android Auto ou Apple CarPlay, bien sûr.
Comportement sur la route
Nous avons pu tester le lifting du Q5 avec le 40 TDI, un moteur Diesel de 2 litres pour 204 ch et 400 Nm qui utilise davantage d’aluminium pour réduire son poids, tandis que le système hybride doux sur 12 V permettrait de gagner encore 0,3 l/100 km. C’est un moteur souple qui n’a pas de problème avec les 1900 kg du, Q5 met sur la balance en état de marche, mais qui apprécie plutôt une conduite de loisir. À plus haut régime, le Diesel perd un peu de vigueur. Notre consommation durant l’essai était de 7,1 l/100 km selon l’ordinateur de bord, ce qui est assez proche de la valeur WLTP de 6,9 litres, mais encore un peu plus élevé que ce que nous attendions de ce groupe motopropulseur.
Agréable mais sobre, ce sont deux mots qui décrivent très bien l’Audi Q5, et il en va de même pour l’intérieur. La sellerie mi-cuir noir n’est pas aussi belle que le cuir brun sur les photos de presse, mais la finition est impeccable, presque clinique. Un détail agréable, mais peut-être un peu trop démodé pour Audi, concerne le fonctionnement de la climatisation, avec des boutons clairement marqués (en métal !) et un petit écran qui donne plus d’informations dès que votre main s’approche.
Verdict
Le grand problème ? Le prix de près de 80.000 € pour notre modèle d’essai, même pas entièrement équipé (pas de toit panoramique, sellerie cuir intégral, chauffage des sièges arrière, HUD…). Et dire que nous pensions que les voitures électriques étaient chères…
- Tenue de route très stable
- Bonne combinaison moteur/boîte de vitesses
- Commandes ergonomiques
- Moteur un peu bruyant
- Pas toujours les meilleurs matériaux
- Prix élevé