Après plusieurs semaines de débat, les élus corses et le ministre de l’Intérieur ont trouvé un terrain d’entente pour reconnaître l’autonomie de l’île de Beauté. Si l’écriture actuelle venait à être adoptée par les Parlementaires français, l’île pourrait adopter certaines lois, comme par exemple, sur l’urbanisme.
“Je crois que nous allons dans le bon sens. C’est le sens de la reconnaissance et c’est le sens d’une nouvelle étape dans ce processus d’autonomie que nous appelons de nos vœux”, confie-t-il au micro d’Europe 1. Gérald Darmanin , lui, évoque une avancée considérable et se félicite d’un consensus obtenu sans franchir les lignes rouges fixées par l’exécutif. “La Corse pourra libéraliser des contraintes administratives qui l’empêchent de vivre. Et ce pouvoir d’adaptation ne créée cependant pas la séparation de la Corse avec la République, puisqu’on évoque ni le peuple, ni le statut de résident, ni la possibilité de l’avoir”, assure le ministre de l’Intérieur.
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Un long chemin encore avant l’autonomie
Un obstacle de taille au regard des réticences déjà émises par plusieurs parlementaires.