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Automobile : comment Stellantis veut accélérer sa production pour les voitures électriques en France

automobile : comment stellantis veut accélérer sa production pour les voitures électriques en france

Stellantis, quatrième constructeur automobile mondial, a confirmé qu’un million de moteurs électriques seront produits dans l’usine de Trémery, près de Metz, d’ici à la fin de l’année 2024. Une montée en cadence nécessaire pour répondre à l’interdiction de la vente des moteurs thermiques en 2035 en Europe, et à la concurrence chinoise.

Des hangars modernes, des lignes d’assemblage quasi-neuves : le temple du diesel de Trémery, près de Metz, a fait sa mue à la demande de Stellantis . Le quatrième constructeur automobile mondial a confirmé qu’un million de moteurs électriques seront produits dans cette usine, d’ici à la fin de l’année. Elle va accueillir deux nouveaux moteurs électriques, un “petit” pour la eC3 de Citroën et son grand frère, pour la e3008 de Peugeot.

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Réduire les coûts de production

Avec un objectif : réduire les coûts pour faire face à la concurrence féroce que les constructeurs chinois vont livrer aux constructeurs européens, en particulier sur les prix, et notamment avant l’interdiction de la vente des moteurs thermiques en 2035 en Europe.

Cédric Plasse, directeur technique de l’usine Emotors, détaille au micro d’Europe 1 l’organisation sur place en trois étapes : “La première, c’est d’avoir le minimum de matières : moins de fer, moins de cuivre, moins d’aimants, moins de semi-conducteurs et cela passe par le design. La deuxième, ce sont des produits qui se fabriquent rapidement et facilement. Et puis la troisième, c’est d’avoir des volumes, on va vers le million de moteurs assez rapidement, donc compétitivité.”

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“Arrêtez de changer les règles” : Carlos Tavarès tacle les politiques

Mais pour continuer cette montée en cadence, il faudra que les ventes d’électrique arrêtent de fléchir, et que les politiques arrêtent de tergiverser, tacle Carlos Tavarès , le patron de Stellantis. “Arrêtez de changer les règles, ou de laisser penser que vous pourriez les changer, ce qui revient quasiment au même. Parce que j’ai 260.000 personnes qui travaillent nuit et jour pour répondre à ces règles”, souligne-t-il. “Nous sommes dans une industrie lourde, avec une durée d’exécution de ses investissements qui est généralement supérieure aux mandats des politiques”, tient-il à rappeler.

L’électrique restera-t-elle la seule option ? Carlos Tavarès adaptera sa stratégie en fin d’année, après les élections européennes et américaines.

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