Stellantis, quatrième constructeur automobile mondial, a confirmé qu’un million de moteurs électriques seront produits dans l’usine de Trémery, près de Metz, d’ici à la fin de l’année 2024. Une montée en cadence nécessaire pour répondre à l’interdiction de la vente des moteurs thermiques en 2035 en Europe, et à la concurrence chinoise.
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Réduire les coûts de production
Avec un objectif : réduire les coûts pour faire face à la concurrence féroce que les constructeurs chinois vont livrer aux constructeurs européens, en particulier sur les prix, et notamment avant l’interdiction de la vente des moteurs thermiques en 2035 en Europe.
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“Arrêtez de changer les règles” : Carlos Tavarès tacle les politiques
Mais pour continuer cette montée en cadence, il faudra que les ventes d’électrique arrêtent de fléchir, et que les politiques arrêtent de tergiverser, tacle Carlos Tavarès , le patron de Stellantis. “Arrêtez de changer les règles, ou de laisser penser que vous pourriez les changer, ce qui revient quasiment au même. Parce que j’ai 260.000 personnes qui travaillent nuit et jour pour répondre à ces règles”, souligne-t-il. “Nous sommes dans une industrie lourde, avec une durée d’exécution de ses investissements qui est généralement supérieure aux mandats des politiques”, tient-il à rappeler.
L’électrique restera-t-elle la seule option ? Carlos Tavarès adaptera sa stratégie en fin d’année, après les élections européennes et américaines.