On l’a bien compris maintenant, Renault veut absolument éviter de perdre les noms de ses modèles les plus emblématiques, et ce même si les successeurs n’ont plus aucun rapport avec eux. Etrange quand on sait que les plus gros succès ont parfois été liés à des modèles vierges de toute exploitation antérieure, je pense notamment au Kadjar qui a été une franche réussite. Mais dans un monde où avoir de l’ancienneté devient une valeur qui rassure, Renault cherche donc à conserver ses patronymes.
Après les Megane E-Tech et Futur Scenic E-Tech, voici donc le Renault Espace 6 … Et si le concept de base était justement de proposer une caisse autoporteuse d’un seul tenant (mono-space) qui offrait un maximum de logeabilité (quitte à ressembler à une brique roulante), ce n’est plus du tout la même chose ici. Car si le succès des SUV semble un petit peu se tarir (des marques comme Tesla rendent de nouveau la berline tendance), Renault préfère jouer la carte de la sécurité. Et en parlant de sécurité, elle est aussi dans la conception des choses car en proposant un Austral rallongé les risques financiers sont bien plus limités que si il avait s’agit d’une auto 100% inédite qui aurait engagé plus de frais. C’est donc possiblement par dépit et par élimination que la marque a choisi cette stratégie. A savoir continuer de proposer un Renault Espace au catalogue tout en évitant de payer cher un éventuel flop commercial comme cela l’a été avec le 5.
En 7 places le coffre culmine à 677 litres, plus pour la 5 places plus traditionnelle
Caractéristiques techniques
On est donc en droit de se demander si on profitera toujours d’un ESPACE toujours aussi royal. Et c’est plutôt le cas car le coffre s’élève ici à 777 litres contre 680 sur la cinquième génération. Mais il faut très certainement parier sur le fait que l’habitabilité au deuxième rang ne sera pas aussi généreuse sur cette dernière mouture, même si elle semble largement à la hauteur.
Le style n’est pas lourd grâce notamment à des hanches prononcées
Côté moteur ce sera l’hybride E-Tech en version légère (avec le 1.2 TCE) qui se chargera de propulser l’engin, et il est étonnant que ça se limite à une seule solution (la version rechargeable va arriver plus tard ?). Mais avec une image qui se ternit (les avis des utilisateurs sont plutôt négatifs, et ça commence à se avoir [surtout sur Fiches-auto]), il se peut que le manque de diesel finisse par se faire sentir (ce qui aurait été une bonne alternative à l’E-Tech), car c’est bien évidemment une carrosserie particulièrement bien adaptée à ce type de carburation (et après on nous parle de priorité côté CO2 … Le diesel était justement un allier de choix).