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Hyundai Kona

Essai – Hyundai Kona Electric (2023) : en progrès seulement sur le papier ?

Alors que le premier constructeur coréen avait prétendu regrouper l’ensemble de ses modèles électriques au sein de la sous-marque Ioniq, son petit SUV conserve, pour ce renouvellement, son appellation spécifique. Un choix fait suite au succès du premier opus. Mais ce succès n’a pas convaincu Hyundai de se satisfaire d’évolutions modérées. Au contraire, le Kona nous revient profondément métamorphosé.

1. Essai – Hyundai Kona Electric (2023) : en progrès seulement sur le papier ?

kona 2, hyundai, kona, android, essai – hyundai kona electric (2023) : en progrès seulement sur le papier ?

Note

de la rédaction

14,4/20

EN BREF

SUV urbain

2e génération

100% électrique

À partir de 40 850 €

En dévoilant, en 2018, la première génération du Kona électrique, Hyundai prend de court tous ses concurrents. À cette époque, aucun constructeur généraliste d’envergure ne propose ce type de motorisation sur un SUV du segment B. Afin d’enfoncer le clou, la firme coréenne a doté ce nouveau venu d’atouts majeurs, parmi lesquels on trouve une batterie de grande capacité (64 kWh) qui permet d’espacer, selon le cycle d’homologation, les recharges d’environ 400 km. Pour la première fois, une électrique abordable est donc en mesure de faire de longs trajets sans imposer des contraintes démesurées.

Avec son gabarit mesuré (4,17 m de long), le Kona électrique est parfait en ville, mais il manque d’espace à bord pour prétendre au statut de voiture familiale. D’autant que la malle pâtit de l’implantation des batteries. Avec 332 l, elle est moins spacieuse que celle de nombre de petites berlines.

En 5 années de carrière, la Kona a vu le nombre de ses rivaux se multiplier. Opel, avec le Mokka-e, et Peugeot, avec l’e-2008, se sont, notamment, installés dans cette catégorie qui ne cesse de grandir année après année. Il était donc temps pour ce Hyundai de se renouveler. Après le nouveau Kona hybride, apparu au printemps de cette année, voici donc la nouvelle variante électrique.

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La face avant, lisse comme un galet, est spécifique à la version électrique. On retrouve, sur la partie basse du bouclier, le motif Pixel chère à la gamme Ioniq.

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Les optiques arrière sont symétriques avec celles de l’avant. C’est original mais les blocs intégrés dans les boucliers sont très exposés aux petits accrochages.

Au menu, on trouve toujours deux motorisations. L’entrée de gamme voit sa puissance passer de 136 à 156 ch, tandis que la variante la plus puissante voit sa cavalerie progresser plus modestement, avec 13 ch supplémentaires (217 au lieu de 204). Ce sont toutefois les améliorations apportées aux batteries qui intéressent le plus. Sur la version de 136 ch, celle-ci emmagasine désormais 48,4 kWh d’énergie, ce qui permet à Hyundai de promettre une autonomie en cycle mixte de 377 km. En ce qui concerne le 217 ch, cette dernière peut grimper jusqu’à 514 km grâce aux 65,4 kWh de l’accumulateur.

Crise de croissance

Depuis quelque temps, Hyundai est engagé dans une volonté de démarques esthétiquement ses modèles de ceux de la concurrence. Cela passe donc, dans le cas du Kona, par une remise à plat totale des lignes de la voiture. Les plis de carrosserie sont beaucoup plus nombreux, ce qui permet de dynamiser l’ensemble, tandis que les faces avant et arrière sont désormais dotées d’optiques à plusieurs niveaux.

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Esthétiquement, Hyundai a choisi la révolution plus que l’évolution.

Ainsi, on trouve, sur la proue, un bandeau de LED qui court sur toute la largeur de l’auto, tandis que les projecteurs principaux, eux aussi à LED, et les clignotants sont repoussés dans le bouclier au sein de blocs hexagonaux. On retrouve cette même disposition sur la poupe. C’est original, mais les optiques principales se trouvent exposées aux petits chocs de la circulation. Du travail en vue pour les ateliers.

Même s’il n’appartient pas formellement à la famille Ioniq, le Kona électrique fait un lien esthétique avec celle-ci en reprenant le motif Pixel qui participe à l’originalité des Ioniq 5 et Ioniq 6. On le retrouve en partie basse des boucliers ainsi que dans la partie centrale des bandeaux de LED avant et arrière. Ce gimmick est spécifique à la version zéro émission, tout comme le dessin des pare-chocs. De même, les passages de roues sont peints, alors que, sur la variante hybride, ils sont noirs. L’aspect aventurier y perd mais, visuellement, la version électrique paraît plus haut de gamme que l’hybride.

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Le dessin des projecteurs est très travaillé, avec des contours hexagonaux et des clignotants “lamelles”.

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Les passages de roues, très marqués, donnent une impression de robustesse.

Au passage, le Kona II grandit très nettement. Comptez 15 cm de plus en longueur (4,36 m), 3 supplémentaires en largeur (1,83 m) tandis qu’il toise son prédécesseur de 1 cm, avec un pavillon culminant désormais à 1,58 m. Alors qu’il était l’une des propositions les plus compactes de son segment, ce Hyundai fait désormais partie de la moitié la plus imposante.

Enfin familial

Cette hausse des dimensions se perçoit immédiatement à bord. Là où, dans le premier opus, pouvait à peine voyager une famille de deux adultes et deux enfants, désormais, quatre adultes peuvent, sans peine, prendre place à bord. Aux places avant, on salue les quelques centimètres supplémentaires accordés aux coudes et, surtout, la garde au toit en nette progression. Cette dernière est également largement améliorée aux places arrière. Au point qu’un “géant” d’1m95 parviendra à s’y installer sans toucher le pavillon. Ses jambes auront également leurs aises et ne viendront pas effleurer le dossier des sièges avant. En revanche, installer une troisième personne sur la banquette, quel que soit son gabarit, relève de l’utopie. Ce n’est certes pas anormal dans un véhicule de ce gabarit, mais le dessin de cette place centrale est, sans aucun doute, l’un des plus mal fichus de la production automobile actuelle.

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Les sièges avant concilient maintien et confort. La sellerie est, chose de plus en plus rare, en cuir véritable.

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La croissance de ce Kona II profite surtout aux occupants de la banquette. On peut désormais y installer, sans peine, deux adultes.

Côté bagages aussi, il y a du mieux. Sous la tablette, on peut embarquer 466 l de marchandises diverses et variées. Une donnée dans la moyenne très haute de la catégorie… mais qui tient compte du rangement aux formes tarabiscotées qui se trouve sous le double plancher. Le dossier de la banquette peut, pour sa part, se rabattre en trois parties distinctes selon le schéma 40/20/40. Une fois l’opération effectuée, le volume de chargement maximal atteint 1 300 l, soit plus ou moins l’espace nécessaire au transport d’une commode. À noter que, comme toutes les Hyundai électriques, le Kona dispose d’un frunk, c’est-à-dire un espace de rangement supplémentaire situé sous le capot. Son espace est, évidemment limité, mais ses 27 l seront bien utiles pour caser, par exemple, les câbles de recharge.

Si le Kona est totalement métamorphosé à l’extérieur, il l’est également dans l’habitacle. La planche de bord reprend le schéma désormais cher au constructeur avec deux écrans HD accolés l’un à l’autre. Sans surprise, celui face au conducteur fait office de combiné d’instrumentations et est relativement personnalisable. Il est doublé, sur les deux niveaux de finition supérieurs, d’un affichage tête haute aux amples réglages. Le second écran est une tablette tactile qui permet d’accéder aux différentes fonctions d’infodivertissement et d’assistances à la conduite. Si sa taille généreuse (12,3″ de diagonale) le rend facile à lire, son ergonomie laisse toujours à désirer à cause d’un nombre impressionnant de menus et de sous-menus. Sans doute conscients de cette carence, les ingénieurs ont fait ajouter une rangée de touches physiques sous cet écran. Celles-ci permettent d’accéder directement aux fonctions principales, telles que la navigation, fournie en série sur toute la gamme. En prime, les commandes de climatisation sont, elles aussi, disposées “à l’ancienne”, ce qui est un compliment et, surtout, un gage de sécurité lorsqu’on les manipule en roulant.

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Le dessin de la planche de bord est aussi moderne que celui de la carrosserie. Mais certains plastiques ne sont pas à la hauteur du tarif.

En matière de rangements, le Kona fait quelques efforts avec, en complément de la boîte à gants, une rigole située face au passager et dotée d’un revêtement antidérapant. Quant à la console centrale, elle peut accueillir un ordinateur portable, tant le volume ouvert y est important. Cela se fait tout de même au détriment de la présence d’un rangement fermé situé sous l’accoudoir central.

Si la présentation est moderne et élégante, notamment avec l’intérieur gris clair, malheureusement réservé au haut de gamme Executive, les matériaux ne sont pas au niveau de la concurrence. En effet, on ne trouve pas l’ombre d’un plastique moussé à bord, la casquette de la planche de bord étant même composé d’un matériau en relief qui rappelle celui que l’on trouvait à bord des… Volkswagen Lupo. En revanche, aucune critique n’est à formuler concernant les assemblages.

Chiffres clés *

  • Longueur : 4,35 m
  • Largeur : 1,82 m
  • Hauteur : 1,58 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 466 l / 1 300 l
  • Boite de vitesse : NC
  • Carburant : Electrique
  • Taux d’émission de CO2 (norme NEDC) : g/km
  • Bonus : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Février 2023

* pour la version II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 EXECUTIVE.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l’article.


2. Hyundai Kona électrique (2023) – Sur route : une autonomie décevante

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En préalable, précisons d’entrée de jeu que, pour cet essai, nous disposions d’un véhicule en finition Executive. Parmi les attributs de cette définition, on trouve, notamment, des jantes alliage de 19″. Comme toujours, ce choix n’est pas sans conséquence. À commencer par la distance qu’est capable de parcourir ce SUV entre deux séances de recharge. Ainsi, si le cycle d’homologation WLTP annonce une autonomie en cycle mixte de 514 km avec les roues de 17″, celle-ci tombe à 454 km avec les grandes roues. Un delta énorme !

Si nous n’avons pu juger de la véracité des chiffres en ce qui concerne la première donnée, il faut bien avouer que notre essai se solde par un constat très contrasté en ce qui concerne la capacité à enchaîner les kilomètres. Ainsi, à l’issue d’un parcours extrêmement varié, notre Kona a affiché une autonomie d’environ 360 km. Dans l’absolu, c’est un chiffre raisonnable. Mais la déception vient du fait que cela ne marque aucune progression, voire une légère régression, par rapport à la première génération. Et ce, rappelons-le, malgré la présence d’une batterie un peu plus généreuse et d’une motorisation revue.

L’une des explications de ce mauvais résultat tient dans le gabarit en hausse, responsable d’une prise de poids proche du quintal. Gageons que les ingénieurs du constructeur ne sauront se satisfaire, à terme, de ce constat qui ne permet plus véritablement au Kona de prendre le dessus sur ses concurrents.

Puisque nous sommes à en évoquer les imperfections de ce SUV, abordons le sujet du confort. Là encore, les jantes de 19″ ne sont pas pour rien dans la fermeté un peu excessive de ce modèle. Toutefois, l’amortissement, lui aussi taré de façon plutôt ferme, n’arrange rien à la situation. C’est d’autant plus regrettable que les sièges, pour leur part, affiche un maintien très honorable sans sacrifier le confort. Précisons toutefois que ce Hyundai n’est pas une “planche de bois”, mais il se fait tout de même supplanter à ce chapitre par un grand nombre de ses rivaux, à commencer par le Peugeot e-2008.

Pestons également contre la direction. Son manque évident de consistance est perceptible même lorsque le mode Sport est activé. C’est, certes, plus désagréable que pénalisant pour le comportement routier. Mais ce défaut, commun à la plus grande partie de la gamme Hyundai, mériterait que l’équipe technique se penche enfin sérieusement sur la question.

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Le châssis est de très bon niveau, même s’il préfère assurer en matière de sécurité plutôt que favoriser le plaisir de conduite.

Pour le reste, nos impressions sont largement plus positives. Notamment en ce qui concerne le comportement routier, absolument au-dessus de tout soupçon bien que notre modèle d’essai ait été équipé de pneumatiques Nexen de qualité moyenne. À tout moment, les trains avant et arrière suivent parfaitement les injonctions du conducteur, sans avoir recours aux aides à la conduite. La preuve que le châssis a été développé dans les règles de l’art. Cette parfaite neutralité se fait, évidemment, au détriment de la vivacité, mais la majeure partie de la clientèle considérera sans doute que ce choix est en parfaite ligne avec ses aspirations.

Lorsque l’on aborde les artères urbaines, le Kona se montre, évidemment, parfaitement à son avantage. Sa douceur de conduite est plus qu’appréciable, tandis que la possibilité, grâce aux palettes situées derrière le volant, de régler la puissance du freinage régénératif (jusqu’au mode i-Pedal qui permet “d’oublier” presque totalement la pédale de frein) permet de ménager les plaquettes et disques. Ses dimensions n’en font pas le roi des créneaux, mais la présence de caméras permettant une vision à 360° (uniquement proposée sur la finition haut de gamme Executive en série ou contre 1 000 € sur la Creative), y compris en marche avant à très faible allure, permet de se faufiler au centimètre près. Et comme le diamètre de braquage est très raisonnable (10,6 m), l’épreuve du stationnement ne sera pas trop éprouvante. De plus, lorsque les places de stationnement sont très étroites, le Kona Executive peut être manœuvré, depuis l’extérieur, grâce à sa télécommande. Un équipement inédit à ce niveau de gamme et qui consiste en une véritable valeur ajoutée pour qui fréquente assidûment les parkings publics.

En matière de performances, le couple, assez modéré (255 Nm), ne permet pas au Kona d’afficher des accélérations et des reprises aussi percutantes que celles de certains autres petits SUV électriques. Et comme l’insonorisation, aux bruits d’air comme à ceux de roulement, est très soignée, on perçoit peu, sauf à observer le compteur de vitesse, que ce Hyundai assure tout de même des dépassements rapides. Au vu de sa vocation, là encore, le contrat est largement rempli.

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Les jantes de 19”, imposées sur la finition Executive, pénalisent le confort et l’autonomie.

Le bilan routier du Kona reste tout de même, au final, plutôt positif. Il faudra certes faire une croix sur le plaisir de conduite, mais les capacités de cet électrique à transporter une famille dans des conditions de sécurité optimales et de confort honorables en font une offre cohérente, à défaut d’être passionnante.


3. Hyundai Kona électrique (2023) – Équipement : rouler surclassé

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Si la variante 156 ch/48 kWh n’a droit qu’aux trois premiers niveaux de finition, les quatre inscrits au tarif sont disponibles avec la motorisation essayée ici. Contrairement aux designers, le service marketing a fait preuve de peu de créativité car sont repris presque uniquement des appellations déjà connues depuis de nombreuses années, à savoir, par ordre de montée en gamme, Intuitive, Creative, Premium et Executive.

La montée en gamme est également visible dans les tarifs, puisqu’il faut débourser 44 250 € pour la version d’entrée de gamme Intuitive. C’est 2 450 € de plus que pour la même définition du premier opus, mais Hyundai met en avant la forte amélioration de l’équipement de série pour justifier ce surcoût. En effet, la clé mains libres, la caméra de recul, le chargeur AC 11 kW, la climatisation bi-zone, les projecteurs à LED, les jantes alliage de 17″, le régulateur de vitesse adaptatif et la navigation sont livrées d’office.

Pour 1 000 € supplémentaires, on accède à la version Creative. À son bord, on peut recharger son smartphone grâce à un dispositif à induction et se réchauffer grâce aux sièges avant et au volant chauffant. Les vitres arrière sont ici surteintées tandis que la sellerie s’habille de cuir et de tissu. À noter que, contrairement à la plupart de ses concurrents, Hyundai a fait le choix de véritables peaux. Quant aux bandeaux de LED avant et arrière façon pixels, ils n’apparaissent que sur ce second niveau de finition.

Seule appellation inédite, la Premium joue la carte de la technologie avec son affichage tête haute, son alerte de circulation transversale arrière, son assistance à la sortie du véhicule pour les occupants de la banquette (si le capteur d’angles morts détecte la proximité d’un autre véhicule, il empêche provisoirement l’ouverture des ouvrants postérieurs), les sièges avant électriques, la banquette chauffante et les jantes de 19″. Affichée à 47 250 €, cette déclinaison ne profite plus du bonus écologique. Mais il ne devrait pas être difficile de négocier un petit rabais pour décrocher le coup de pouce gouvernemental de 5 000 €.

En finition Executive, le Kona tape très haut avec un tarif supérieur à 50 000 €. C’est beaucoup (trop ?) pour la catégorie, mais la dotation est tellement complète (sellerie cuir, stationnement pilotable par télécommande, conduite autonome de niveau 2, hayon électrique, pompe à chaleur, système audio Bose, sièges avant multicontours ventilés…) que la marque a parfaitement confiance en sa capacité de séduire les amateurs de technologie et de luxe.

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Comme toujours chez Hyundai, la liste des options est limitée. On y trouve principalement les peintures spéciales (à partir de 300 €), la carrosserie bi ton (450 € sur Intuitive et Creative uniquement) et la possibilité, sur la finition Premium, de repasser en jantes de 17″ (-300 €). Le cœur de gamme Creative peut également recevoir deux packs, baptisés Eco-Style (sellerie suédine/cuir, sièges avant électriques… pour 900 €) et Sécurité (affichage tête haute, détecteur d’angles morts, caméra 360°… contre 1 000 €).

Equipements et options

Version : II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 EXECUTIVE

Equipements de sécurité

  • Système ISOFIX pour siège enfant aux places latérales AR

  • Accès mains-libres et démarrage sans clé

  • Allumage automatique des feux de croisement

  • Feux AR à LED

  • Feux de route intelligents

  • Feux AV bi-LED

  • Alerte de circulation transversale à l'AR avec fonction freinage

  • Alerte de présence de passager AR

  • eCall : appel d'urgence automatique aux services de secours avec géolocalisation du véhicule

  • Feux de jour et feux de position à LED

  • Assistance active à la conduite sur autoroute

  • Feux AV bi-LED type projection avec clignotants à LED

  • Assistance à la sortie du véhicule pour passagers AR

  • Assistance active à la conduite sur autoroute (Niveau 2) avec fonction changement de voie

  • Assistance active au maintien et au suivi de voie

  • 7 Airbags:

  • Feux Seamless Horizon avec bandeau LED

  • Reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse avec limiteur de vitesse intelligent

  • Clé numérique; accès et démarrage par smartphone

Equipements de confort

  • Accoudoir central AR avec porte-gobelets

  • Filet de coffre

  • Poches aumonières au dos des sièges AV

  • Sièges AV chauffants

  • Vitres AR surteintées

  • Système ISOFIX pour siège enfant aux places latérales AR

  • Vitres électriques AV/AR et séquentielle à l'AV

  • Sièges AV ventilés

  • Rétroviseurs intérieur jour/nuit automatique

  • Volant chauffant

  • Connexion Bluetooth

  • Siège conducteur avec support lombaire électrique

  • Sièges AV réglables en hauteur

  • Sièges AR chauffants

  • Régulateur de vitesse adaptatif intelligent

  • Frein de parking électrique avec fonction auto-hold

  • Chargeur sans fil pour téléphone compatible

  • Réception radio numérique terrestre (DAB)

  • Pare-brise et vitres AV athermiques

  • Sièges AV réglables électriquement

  • Rétroviseurs rabattables électriquement

  • Accoudoir central AV et console de rangement

  • Volant gainé cuir

  • Système multimédia avec écran couleur tactile 12,3″

  • Palettes de freinage régénératif modulable au volant

  • Prise 220V sous les sièges AR

  • Aide au stationnement à distance via télécommande AV/AR

  • Aide au stationnement AV et AR

  • Aide au stationnement AV et AR avec capteurs latéraux

  • Climatisation automatique bi-zone avec fonction Driver Only

  • Système audio premium Bose, 5 haut-parleurs, 2 tweeters et subwoofer

  • Système de navigation Europe avec programme de mise à jour à distance et services Hyundai Live:

  • Capot de prise de charge chauffant

  • Sièges AV multi-confort avec dossiers inclinables et fonction mémoire

Esthétique / Carrosserie

  • Sellerie cuir

  • Rails de toit

Autres équipements

  • Capteur de pluie

  • Caméra de recul avec lignes de guidage dynamiques

  • Ouïes de ventilation AR

  • Affichage tête haute

  • Caméra 360°

  • Plancher de coffre modulable

  • Hayon mains-libres intelligent

  • Câble de recharge pour prise domestique

  • Prise de recharge rapide Combo Type 2

  • Détection de fatigue du conducteur

  • Compatibilité Apple CarPlay et Android Auto

  • Drive Mode

  • Prise 12V à l'AV

  • Système de chauffage par pompe à chaleur

  • Freinage régénératif intelligent

  • Programmation de la recharge et de la ventilation

  • Miroirs de courtoisie éclairés conducteur et passager AV

  • Système de chauffage de la batterie

  • Pare-brise avec film acoustique

  • Affichage caméra des angles morts

  • Surveillance active des angles morts

  • Transmission à commande électrique

  • Aide au statiionnement AR avec fonction freinage

  • Chargeur embarqué tri-phasé 11 kW

  • Eclairage d'ambiance intérieur à LED personnalisable

  • Compteurs numériques 12.3″

  • Système de préconditionnement de la batterie

  • Ligne de caisse satinée

  • Freinage d'urgence autonome avec reconnaissance véhicule, piéton, cycliste et fonction intersection

  • 4 prises USB-C; un port de données et une prise de recharge AV, 2 prises de recharge AR

  • Dossier AR rabattable 40/20/40

  • Chargeur inversé (V2L) extérieur – adaptateur pour prise de charge extérieure

  • Services connectés BlueLink avec carte SIM incluse

  • Freinage d'urgence autonome avec fonctions croisement et changement de voie

  • Planificateur de trajets

  • Son moteur virtuel personnalisable

Options disponibles

  • Peinture métallisée Peinture métallisée

    650 €

  • Peinture Atlas White Peinture Atlas White

    300 €


4. Hyundai Kona électrique (2023) – La concurrence, le bilan global, tous les tarifs

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La concurrence : une catégorie en devenir

La plupart des marques préférant se lancer sur le marché de l’électrique avec des modèles plus imposants, et, donc, potentiellement générateurs de marges plus juteuses, l’offre en petits SUV électriques est surtout concentré au sein du groupe Stellantis. Ainsi, on trouve des concurrents au Kona chez DS Automobiles (DS 3 E-Tense 156 ch, à partir de 41 700 €), Fiat (600e 156 ch, à partir de 35 900 €), Jeep (Avenger électrique 156 ch, à partir de 39 000 €), Opel (Mokka Electric 136 ch, à partir de 42 000 €) et Peugeot (e-2008 156 ch, à partir de 40 360 €). En dehors du groupe franco-italien, il est possible d’opter pour le cousin Kia e-Soul (204 ch, à partir de 47 540 €), le MG ZS EV Autonomie étendue (177 ch, à partir de 37 990 €), le Smart #1 Pro+ (272 ch, à partir de 40 315 €) ou encore le Volvo EX30 (272 ch, à partir de 37 500 €).

À retenir : des progrès, mais pas là où on les attendait

Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître le profond travail qui a été effectué sur cette deuxième génération de Kona électrique. Ce SUV peut désormais prétendre au titre de voiture principale d’une famille, tout en offrant une homogénéité remarquable et un contenu technologique supérieur à celui de ses rivaux. Nous en regrettons d’autant plus l’absence de progrès, pour ne pas dire la légère régression, relevée en matière d’autonomie et un niveau de confort qui reste encore en deçà de celui de ses concurrents français.

Caradisiac a aimé

  • Le design moderne et personnel

  • L’habitabilité digne du segment supérieur

  • La présentation intérieure au dessin presque futuriste

  • La présence de commandes physiques pour la climatisation

  • Le volume de coffre, suffisant pour une famille de quatre

  • Les technologies innovantes

Caradisiac n’a pas aimé

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  • Les réglages trop fermes des suspensions

  • L’absence de progrès en matière d’autonomie

  • Le manque de consistance de la direction

  • Le prix de la finition Executive

  • Les plastiques de la casquette de planche de bord

Les prix

Version Co2 (en g/km) Prix Bonus / Malus
II ELECTRIQUE 48 KWH – 156 INTUITIVE 0 (wltp) 40 850 € -5000 €
II ELECTRIQUE 48 KWH – 156 CREATIVE 0 (wltp) 41 850 € -5000 €
II ELECTRIQUE 48 KWH – 156 PREMIUM 0 (wltp) 43 850 € -5000 €
II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 INTUITIVE 0 (wltp) 44 250 € -5000 €
II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 CREATIVE 0 (wltp) 45 250 € -5000 €
II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 PREMIUM 0 (wltp) 47 250 € 0 €
II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 EXECUTIVE 0 (wltp) 50 750 € 0 €

5. Hyundai Kona Electric (2023) – L’évaluation dans la catégorie : 37 critères analysés et notés

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Le Hyundai Kona Electric 65 kWh (217 ch, de 44 250 € à 50 750 €) est évalué dans la catégorie des petits SUV électriques qui comprend, notamment :

– la Jeep Avenger électrique (156 ch, de 39 000 € à 43 500 €)

– le Kia e-Soul (204 ch, de 47 540 € à 48 840 €)

– le Peugeot e-2008 (156 ch, de 40 360 € à 43 750 €)

Hyundai Kona Electric 65 kWh Executive
Budget 6.8

 

Coût d’achat 5
Bonus/malus 9
Cote attendue 6
Durée de la garantie 7
Fiabilité attendue/coût de réparations 7
Pratique 6.75

 

Qualité de la finition 7
Rangements 10
Modularité 6
Coffre (volume, seuil, facilité de chargement) 7
Longueur maxi de chargement 8
Places AR : longueur aux jambes 8
Places AR : largeur aux coudes 8
Places AR : garde au toit 8
Plancher plat 3
Puissance maxi de recharge courant alternatif (à la maison) 6
Puissance maxi de recharge courant continu (borne rapide) 3
Réseau propriétaire 7
Rapport prix/équipements 7.17

 

Aides à la conduite 8
Conduite (liaisons au sol) 5
Confort 6
Multimédia 8
Style intérieur 8
Style extérieur 8
Sur la route 7.14

 

Agrément moteur 7
Amortissement 6
Dynamisme 6
Insonorisation 9
Maniabilité 7
Performance 7
Position de conduite 8
Sécurité 7

 

Degré maximal d’autonomie 4
Freinage 8
Systèmes de sécurité 9
Visibilité périphérique 7
Autonomie 8.33

 

Système de récupération d’énergie 10
Autonomie : relevés Caradisiac (parcours mixte) 7
Autonomie : données constructeur (parcours mixte) 8
Note globale : 14,4 /20

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6. Hyundai Kona Electric (2023) – Les principales caractéristiques techniques

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Les chiffres clés

Hyundai Kona 2 II ELECTRIQUE 65 KWH – 217 EXECUTIVE
Généralités  
Finition EXECUTIVE
Date de commercialisation 24/08/2023
Garantie pièce et main d’œuvre : en km Kilométrage illimité
Garantie pièces et main d’œuvre : en mois 60 mois
Dimensions  
Longueur 4,35 m
Largeur sans rétros 1,82 m
Hauteur 1,58 m
Empattement 2,66 m
Volume de coffre mini 466 L
Volume de coffre maxi 1 300 L
Nombre de portes 5
Nombre de places assises 5
Poids à vide 1 773 Kg
Caractéristiques moteur  
Motorisation Electrique
Couple 255 Nm
Autonomie en électrique combinée 514 km
Capacité batterie 65 kWh
Type batterie Lithium-ion Li
Performances / consommation  
Vitesse maximum 172 km/h
Accélération de 0 à 100 km/h 7.8 s
Emissions de CO2 0 g/km (wltp)
0

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