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Essai Hyundai KONA Hybrid : on n’a plus rien pour 6 000 €… de plus ?

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Original, ce KONA !

Si la première génération de KONA était pour le moins passe-partout avec sa grosse calandre « façon » Audi, le nouvel opus joue franchement sur l’originalité.

Son style fait partie de la nouvelle marque de fabrique de la firme coréenne, celui qui fait de lui un objet unique. Il ne ressemble à rien d’autre, même pas à ses sœurs Hyundai.
Et c’est plutôt bien vu, globalement !
Le style s’articule autour une bande de LED horizontale en face avant et en poupe. Ici, les plis de la carrosserie sont garés, alors que le profil va jouer sur des arêtes franches et saillantes. Le plus impressionnant est sans nul doute les passages de roue.

L’habitacle est plus « normatif ».
On rentre dans les rangs de ce qui se fait dans le petit monde automobile asiatique. C’est un peu clinquant, sans grand charme, mais fonctionnel. D’ailleurs, on a droit à un grand écran central tactile pour le pilotage du multimédia et des compteurs numériques. Le tout est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. Rien de spécial, en sorte.
Cependant, il convient de noter que ce KONA II prend quelques centimètres en longueur, qui profitent essentiellement à la soute à bagages. On y gagne quelque chose comme 2 valises cabine.android, essai hyundai kona hybrid : on n’a plus rien pour 6 000 €… de plus ?

En voilà un qui ne demande pas d’être branché…

Sous le capot, c’est la déception.
La marque se contente de reprendre son ancien groupe motopropulseur hybride autorechargeable. Bon, en même temps, il s’agit d’une valeur sûre de Hyundai. Il se compose d’un 4 cylindres essence 1,6 GDi atmosphérique. Il fonctionne selon le cycle Atkinson et développe l’équivalent de 105 petits chevaux pour 147 Nm de couple. Il travaille de concert avec un moteur électrique de 43,5 canassons et 170 Nm. Celui-ci est alimenté par une batterie lithium-ion de 1,56 kWh, qui se recharge par l’énergie cinétique au freinage. La puissance totale du système est annoncée à 141 chevaux et 265 Nm de couple.
La force de traction est envoyée sur le train avant via une boîte de vitesses DCT à 6 rapports et à double embrayage, ce qui est bien, car ce n’est pas une transmission à variation continue qui mouline à chaque accélération, comme sur les Toyota hybrides par exemple. Il en résulte des changements de vitesse doux en zone urbaine. Par contre, il manque franchement d’énergie et de vivacité pour exécuter des dépassements francs.

Combien consomme-t-il ?

Nous avons essayé ce modèle en région parisienne, sur une grosse centaine de kilomètres, le long d’un itinéraire qui contenait une grande partie de route. Ce n’est pas l’environnement idéal de ces modèles hybrides non rechargeables. C’est peut-être la raison pour laquelle nous avons tout de même enregistré une moyenne d’environ 7,2 l/100 km.
Ce n’est pas une bonne performance, surtout que nous avons laissé la voiture choisir de fonctionner à l’électricité ou à l’essence. Ici, le KONA paie la vieille conception de son moteur, qui ne peut se comparer avec les plus modernes, comme l’Hybrid E-Tech 140 de Renault/Dacia/Nissan ou celui de la Yaris Cross Hybrid. Tous deux auraient demandé un bon litre et demi de moins.

Si ce moteur est aujourd’hui hors du coup en consommation, il offre toujours un agrément de conduite notable. J’ai apprécié la transition douce et silencieuse entre l’essence et l’électricité, de sorte qu’au bout d’un certain temps, vous ne savez plus exactement comment vous vous déplacez. Sachez tout de même qu’avec un pied droit délicat, vous roulerez avec le mode électrique jusqu’à 35, voire 40 km/h. Avec un rythme plus soutenu et des vitesses plus élevées, le moteur à essence prend le dessus.

Le groupe motopropulseur est donc silencieux, mais il manque cruellement de puissance. S’il y a 141 chevaux, cela doit être des bourricots, et non des pur-sang arabes. D’ailleurs, cela se remarque non seulement dans les chiffres d’accélération, avec un médiocre 0 à 100 km/h qui demande 11 secondes et une vitesse de pointe de 160 km/h, mais aussi dans la pratique.
En ville, le KONA Hybrid se déplace en douceur et aisément… Mais sur voie rapide, il faut écraser l’accélérateur. Et dans ce cas, le moteur gronde son mécontentement en perturbant la vie paisible à bord. Une fois que vous êtes lancé, tout se remet en place.android, essai hyundai kona hybrid : on n’a plus rien pour 6 000 €… de plus ?

De l’inflation ? Non ! De l’inflammation !

Là, nous allons parler de portefeuille. C’était, jusqu’à il y a peu, un véritable argument de vente de la marque coréenne, tout comme ses 5 ans de garantie avec les petits « * » qui conviennent.

Si la première génération était « accessible », avec un prix de vente d’à peine plus de 27 000 € lors de son lancement, la nouvelle génération de Hyundai KONA Hybrid a comme pris la grosse tête. En effet, la firme ose proposer à la vente son SUV urbain au prix de base de 33 400 €. Il s’agit du Hyundai KONA Hybrid 141 Intuitive. On est donc sur une inflation de près de 6 000 € entre les deux générations.
Hyundai France justifie cette « inflammation rougeâtre du bon de commande » par le large enrichissement en équipements du modèle. En gros, ce qui était proposé en milieu de gamme est dorénavant de série. Et c’est vrai qu’il est bien équipé, ce KONA II Hybrid Intuitive, avec la caméra de recul, la clim bizone, les jantes 16 pouces, le pare-brise à film acoustique, le régulateur de vitesse adaptatif, le multimédia sur écran de 12,3 pouces, le système d’aide à la conduite semi-autonome sur autoroute, etc.

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