Essai Skoda Octavia TDI 150 : au volant de la berline diesel aux 1000 km d’autonomie

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Lancée voilà déjà quatre ans, la Škoda Octavia est passée par la case restylage. Au menu, un faciès plus agressif, des améliorations à bord, et des moteurs toujours aussi convaincants. Notamment en diesel. © Clement Choulot

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Au fil des générations, la tchèque s’est allongée, et cette Škoda Octavia TDI 150 DSG de 2024 affiche désormais 4,70 m de long, contre 4,51 m en 1996. © Clement Choulot

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A bord de la Škoda Octavia TDI 150 DSG, la présentation est classique mais de qualité. En prime, on est très bien installé grâce aux grandes amplitudes de réglage du siège et du volant. © constructeur

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De série, la Škoda Octavia TDI 150 DSG propose un écran central de 10 pouces, qui grimpe à 13 pouces sur la finition Sportline. © Clement Choulot

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Cette gâchette fait office de levier de vitesse à bord de la Škoda Octavia TDI 150 DSG. Notez le chargeur à induction et les deux prises USB-C situés devant. © Clement Choulot

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En finition Selection d’entrée de gamme, la Škoda Octavia TDI 150 DSG affiche des suspensions paradoxalement trop souples pour offrir un bon confort. © Clement Choulot

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Rares sont les voitures à proposer autant d’espace à ses passagers arrière que cette Škoda Octavia TDI 150 DSG. © Clement Choulot

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Parmi les aspects pratiques dont on peut disposer à bord de la Škoda Octavia TDI 150 DSG, ce bac de rangement situé à l’arrière. © Clement Choulot

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La Škoda Octavia TDI 150 DSG propose une soute mesurée par nos soins de 510 dm3 mini sous le cache-bagages. Qui dit mieux ? © constructeur

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Derrière son profil de classique berline à coffre, cette Škoda Octavia TDI 150 DSG s’avère en fait une 5-portes. © Clement Choulot

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Lancée voilà déjà quatre ans, la Škoda Octavia est passée par la case restylage. Au menu, un faciès plus agressif, des améliorations à bord, et des moteurs toujours aussi convaincants. Notamment en diesel. © Clement Choulot

Parmi les rares berlines qui ont encore la côte, l’Octavia s’est taillé une réputation de bonne affaire. Cette version diesel restylée ne déroge pas à la règle. C’est un vrai chameau… qu’on aurait aimé mieux suspendu en version de base.

Les plus

  • Habitacle très spacieux et coffre géant
  • Diesel sobre, performant et bien élevé
  • Présentation et finition soignées
  • Position de conduite facile à trouver

Les moins

  • Suspension trop souple en finition de base
  • Train avant à la peine sur le mouillé
  • Prix moins attractifs qu’avant et options encore nombreuses

Avec le raz-de-marée des SUV, on en oublierait presque qu’une bonne berline mérite le détour. Dans le genre familiale spacieuse et économique à l’usage, la Škoda Octavia se pose là. La tchèque s’est écoulée, depuis 1996 et l’entrée de Skoda dans le groupe Volkswagen, à plus de 7 millions d’exemplaires en quatre générations – sans compter l’originale datant de 1959. Alors pour perpétuer ce succès, la marque a fait des efforts pour qu’on remarque que la plus récente de la lignée (2020) est passé par la case restylage. Cela se voit à l’extérieur, avec une face revue, un regard affirmé par des optiques à diodes plus agressives. Sans oublier, à l’arrière, un bouclier redessiné surmontant des feux au dessin intérieur modernisé. De quoi rajeunir la tchèque sans faire vieillir la précédente version. Une façon d’opérer que l’on retrouve à bord, mis à jour par des écrans agrandis – 10 pouces en standard devant le conducteur, 10 ou 13 pouces en option au centre – des détails revus (logo, couleurs, etc.) ainsi que des nouveaux matériaux durables.

Des efforts d’ergonomie, mais quelques faiblesses

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Au fil des générations, la tchèque s’est allongée, et cette Škoda Octavia TDI 150 DSG de 2024 affiche désormais 4,70 m de long, contre 4,51 m en 1996.© Clement Choulot

Epoque oblige, la panoplie “électronique” est renforcée avec une palanquée d’assistance plus ou moins utiles, même si le très utile détecteur d’angles mort reste en option (540 €). La bonne nouvelle est que les alertes de survitesse et de maintien dans la voie se déconnectent en quelques clics avec les boutons situés sur la branche droite du volant. Un bon sens que l’on retrouve dans l’ergonomie générale puisque si l’on regrette des vraies touches pour réguler la clim’, des raccourcis sur l’écran facilitent la vie (température, recyclage d’air) … tant qu’on ne veut pas changer la répartition de l’air dans l’habitacle. En outre, si le(a) conducteur(trice) profite d’une molette pour moduler le son, c’est plus compliqué pour l’occupant(e) du siège de droite, qui doit faire glisser son doigt sur une zone sensible sous la dalle centrale. Autant dire que c’est difficile de régler finement le volume en roulant.

Le plein d’aspects pratiques et beaucoup d’options

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A bord de la Škoda Octavia TDI 150 DSG, la présentation est classique mais de qualité. En prime, on est très bien installé grâce aux grandes amplitudes de réglage du siège et du volant.© constructeur

En revanche, rien à redire sur la position de conduite, l’Octavia offre des amplitudes de réglage du volant et du siège qui permettent à la majorité des gabarits de se concocter une excellente position de conduite. On n’aurait pas été contre davantage de maintien latéral mais, au moins, on profite d’un réglage d’appui lombaire dès la finition de base Selection ici à l’essai. Elle propose déjà plus que l’essentiel (caméra de recul, démarrage sans clé, recharge par induction, etc.). D’autant que certains aspects pratiques propres à la marque sont déjà là (le parapluie dans la portière conducteur, le gratte-givre intégré à la trappe à carburant ou encore la mini poubelle présente sur un des bacs de porte avant). Toutefois, on regrette d’avoir besoin de piocher dans le catalogue d’options pour profiter d’un essuie-glace arrière (160 €), de tirettes pour basculer les dossiers depuis le coffre (dès 440 € avec le pack Design Lodge intérieur) ou encore de filets dans le coffre (Pack Simply Clever à 80 €).

Un habitacle et un coffre format XXL

Au moins la berline Škoda n’est pas chiche en espace. A grandir au fil des générations, l’Octavia affiche désormais 4,70 m de long (contre 4,51 m en 1996) et elle est généreuse aux entournures. Si l’on est habitué à avoir beaucoup d’espace devant, c’est moins courant à l’arrière de disposer de 62 à 87 cm entre les dossiers avant et arrière – mesures plus pertinentes que l’espace aux jambes, car celui-ci avantage les voitures équipées d’une banquette à l’assise courte. Par comparaison avec les (trop) rares berlines encore disponibles, on est moins bien loti dans une Peugeot 508 (57 à 82 cm, soit 5 cm de moins) ou une Mercedes Classe C (59 à 84 cm). Côté coffre, l’Octavia met aussi tout le monde d’accord. D’abord parce que son hayon dégage une belle ouverture – électrique avec le pack Confort à 1 000 €. Ensuite, parce que grâce à sa longueur de chargement exceptionnelle avec la banquette arrière en place (112 cm contre 103 dans une 508), le volume de chargement l’est tout aussi : 510 dm3 mini… comme dans l’Octavia Combi, quand la soute d’une 508 n’affiche que 320 dm3 et celle d’une Classe C, 370 dm3. Autant dire que la berline tchèque est reçue avec mention au chapitre “vie à bord”, elle qui présente de surcroît une finition soignée, avec une planche de bord et des contre-portes profitant de matériaux agréables à l’œil et au toucher en partie haute. Et si les passagers arrière ont droit à moins d’égards, l’ensemble rassure quant à sa capacité à traverser les années.

Un diesel sobre et qui a la pêche

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En finition Selection d’entrée de gamme, la Škoda Octavia TDI 150 DSG affiche des suspensions paradoxalement trop souples pour offrir un bon confort.© Clement Choulot

Après la version 1.5 Hybrid 116 essayée au mois de juillet, c’est au tour d’une variante diesel de passer entre nos mains. Des deux variantes du 2.0 TDI, en 116 ch avec boîte manuelle ou 150 ch accolée à la transmission à double-embrayage DSG7, c’est cette dernière qui a subi notre protocole de test de Montlhéry. Si le gazole a moins la cote, il reste un carburant de choix pour qui a besoin de rouler beaucoup sans se ruiner. Cette Octavia en est la parfaite démonstration, elle qui sans hybridation d’aucune sorte, se contente de 5,1 l en moyenne selon nos mesures. C’est en ville qu’elle se montre la plus “exigeante” (5,4 l), notre débitmètre ayant relevé un remarquable 4,7 l sur autoroute, qui, conjugué à un réservoir de 45 l, assure une autonomie de près de 1 000 km ! Le 2 l, une fois en température, maitrise bien ses vibrations et ses vocalises, ne laissant entendre son timbre diesel qu’au-delà des 3 000 tr/mn. En outre, plus que les 150 ch, les 360 Nm de couple octroie de belles performances à cette tranquille berline, qui s’élance vivement au feu vert et dépasse avec entrain sur la route. Mais le châssis a un peu de mal à suivre le rythme, notamment sous la pluie où l’Octavia affiche une motricité médiocre et une adhérence quelconque. Mais si on n’en veut pas à cette familiale née d’être plus rassurante que dynamique à conduite, on regrette son typage de suspension dans cette finition de base. Avec ses ressorts trop souples et son amortissement mal maitrisé, elle ne se montre pas aussi confortable qu’espéré. Il existe des solutions, mais il faut mettre la main au portefeuille. Soit s’offrir l’option amortissement piloté (1 100 €). Ou alors opter pour la finition Sportline, qui offre un bien meilleur compromis confort/tenue de route. Mais, hélas, l’écart de prix avec la version Selection – justifié par de nombreux équipements supplémentaires – s’élève à 6 190 €.

Fiches techniques

Appellation commerciale Skoda Octavia Berline 2.0 TDI DSG 7 (118g) 2024
Type de boîte robotisee_double
La fiche technique

Notez cet article 3.8/5 ( 28 votes) Publié le 16/09/2024 à 08:00 Véhicules d’occasion

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