Henrik Fisker, le grand manitou en chef de la compagnie, déclare avec tout le sérieux du monde :
“La Fisker Ronin, c’est pour ceux qui aiment conduire, mais qui adorent aussi l’art et le design automobile. Ils veulent que leurs voitures de course embrassent un avenir vert. Notre but était de pondre une GT classique remise au goût du jour, taillée pour le 21e siècle et prête à vous emmener de Los Angeles à Napa Valley sur une seule charge ou à vous laisser tailler la route sur l’autobahn sans jamais flipper pour l’autonomie.”
Fisker a alors ouvert les réservations pour la Ronin – un hommage au célèbre film de John Frankenheimer du même nom, avec ses courses poursuites épiques. Pour s’offrir une place dans la file d’attente, les premiers clients ont dû cracher 2000 dollars cash, suivis d’un généreux 1000 dollars, complètement remboursable. Ça se paie cette petite merveille ? Eh bien, accrochez-vous, car ça chatouille le porte-monnaie à 385 000 dollars. Les livraisons sont attendues au deuxième semestre de l’an de grâce 2025. Tout ça, à raison de seulement 999 exemplaires. Maintenant, pourquoi se fondre dans la masse des constructeurs qui tapent dans le créneau des SUV ?
Fisker préfère se la jouer utilitaire avec la Ronin. Une GT qui accueille fièrement cinq personnes tout en se laissant tripoter par les avantages de la disposition électrique pour vous fourguer un espace de chargement digne de ce nom, ce qui est un brin insolite dans le monde des supercars. Avec une accélération de 0 à 60 mph (0 à 98 km/h) en environ deux secondes et une pointe à 275 km/h, la Ronin promet de tenir tête, voire de doubler, la concurrence dans l’univers des bolides tout en gardant la jauge d’autonomie dans le vert. N’espérez pas y trouver des gadgets autonomes en pagaille, car ici, c’est le plaisir de conduire qui prime. Mais si vous y tenez vraiment, les gadgets autonomes seront disponibles, bien entendu. Pour faciliter l’accès aux places arrière, la Ronin se la joue “butterfly doors” à l’arrière. Pour les portières avant, il suffira de balayer une poignée ou de sortir votre smartphone pour les ouvrir électriquement. Cette poignée magique se prolonge ensuite lorsque les portières arrière sont prêtes à s’ouvrir. Et tenez-vous bien, toutes les portes peuvent être ouvertes à distance grâce à votre cher smartphone. Quant au toit rigide en fibre de carbone repliable, il obéira lui aussi à l’appel de votre smartphone, se rétractant automatiquement dans le coffre, laissant un peu de place pour vos valises. Si cela ne suffit pas, il y a aussi un espace pour le luggage dans le coffre avant. La Fisker Ronin se la jouera costaud avec un châssis en aluminium intégrant les cellules de batterie pour atteindre l’autonomie attendue de 600 miles. Même le poids plume est de la partie avec des roues en fibre de carbone de 23 pouces. À l’intérieur, préparez-vous à être impressionné par un luxe durable qui mise sur des matériaux recyclés et éco-responsables. L’objectif ?
Faire de la Ronin la supercar la plus écolo du coin.
Cerise sur le gâteau, elle vous gratifie d’un écran haute résolution de 17,1 pouces et d’un tableau de bord devant le conducteur pour garder un œil sur la route pendant que vous appréciez le plaisir brut de la conduite.
