Pourquoi Nissan pourrait sauver Fisker, déjà à la dérive

Alors que Fisker n’est déjà plus en mesure d’assurer sa survie après cette année, Nissan pourrait sauver le nouveau constructeur de voitures électriques. Le constructeur japonais voudrait concevoir un pick-up sur la base de son Alaska.

Pour l’instant, les ventes du SUV Ocean ne suffisent pas à assurer l’avenir de Fisker.

Ressuscitée en 2016 après avoir précédemment fait faillite en vendant la berline hybride rechargeable Karma, Fisker commercialise depuis 2021 son SUV Ocean et prévoit une gamme complète de véhicules électriques pour les années à venir. Mais comme Lucid ou Rivian, cette start-up électrique peine à se financer. Elle vient tout simplement de se rendre compte qu’elle ne pourrait pas survivre après 2024 au vu de sa trésorerie actuelle et des revenus prévus cette année, alors que ses ventes restent à des niveaux trop bas.

La seconde faillite de Fisker se profile-t-elle ? Pas si vite. D’après les journalistes de Reuters, la marque est en pourparlers avec Nissan pour un partenariat qui pourrait lui permettre d’assurer sa survie à court terme. Le constructeur japonais réfléchirait à investir pas moins de 400 millions de dollars dans Fisker, qui cherche justement des liquidités. En échange, Nissan reprendrait la technologie du futur pick-up Alaska prévu pour 2026, afin de concevoir son propre modèle avec des dessous très proches (un peu comme le Navara qui donnait ses éléments techniques aux Renault Alaskan et le Mercedes Classe X).

Un projet sans Renault

Nissan préférerait ainsi travailler avec le constructeur américain plutôt que de collaborer avec Renault sur le sujet. Il faut dire qu’en matière de pick-up, le Français ne possède absolument aucune expertise, même si sa future plateforme FlexVan réservée aux véhicules utilitaires aurait pu théoriquement servir un tel projet.

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