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Nissan et Fisker, mariage de raison ?

Selon l’agence Reuters, Nissan serait au chevet de Fisker que l’on sait en grandes difficultés financières. De quoi acquérir à moindre frais une technologie électrique pour Nissan, et s’émanciper un peu plus de la tutelle du groupe Renault.

nissan et fisker, mariage de raison ?

Nissan et Fisker, mariage de raison ?

Reuters affirme que Nissan est en pourparlers avancés avec Fisker pour un investissement. Cela permettrait à Fisker de se remettre à flot financièrement, d’éviter la banqueroute et de continuer de développer sa gamme électrique. Cet accord – non encore finalisé à date – pourrait être conclu et annoncé dans le courant de ce mois de mars 2024.

Nissan investirait plus de 400 millions de dollars, mais serait aussi partenaire pour l’assemblage du futur pickup Fisker Alaska prévu pour 2026. La semaine dernière, Fisker a reconnu être en pourparlers avec un grand constructeur pour un investissement financier et un partenariat. Ce serait donc Nissan.

Avec 400 millions de dollars, Nissan investirait le double de la capitalisation boursière de Fisker en ce moment. Il faut dire que la “start up” électrique a annoncé ne pas être en mesure de se développer comme les dirigeants le voulaient et que 15% des effectifs seraient supprimés. De quoi faire fuir les investisseurs boursiers.

S’éloigner un peu plus de Renault

Pour Nissan, cela permettrait d’avoir accès à une plateforme de pickup électrique déjà prête. Le constructeur assemblerait donc le Fisker dans l’une de ses usines aux USA, au côté d’un véhicule Nissan issu de la même plateforme modulaire. Un moyen de rattraper un retard dans le VE même si ce segment patine aux USA.

Depuis l’affaire Ghosn, les liens entre Renault et Nissan sont distendus. Le constructeur japonais tente de reprendre son indépendance. Avec le rééquilibrage des participations croisées (à hauteur de 15% de part et d’autre) c’est acté. Nissan peut donc faire alliance avec qui bon lui semble sans demande l’aval du groupe Renault. Nissan partirait donc avec Fisker là où Renault s’engage avec Geely. On n’est plus très loin d’une séparation “à l’amiable”, non ?

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