Karma Automotive sort du bois et annonce trois modèles, dont une supercar électrique nommée Kaveya.
La force du Karma
Avec l’électrification, les supercars à batteries se multipient comme des petits pains et il est désormais fastidieux d’en faire la liste. Héritière de Fisker Automotive, le constructeur né en 2007 avec la Karma, l’entité s’est séparée de Fisker pour devenir Karma Automotive en 2014 après son rachat par des actionnaires chinois. Karma semblait vivoter et semblait avoir disparu du paysage, mais voici un retour qui promet d’être « en force ». La Kaveya est conçue pour être un « super coupé GT » exclusif, orienté vers le luxe. Le président de Karma, Marques McCammon, a également déclaré qu’il souhaitait que la voiture et d’autres produits futurs « ravivent votre histoire d’amour avec les automobiles ».On a déja entendu cela, mais bon, la magie électrique se fait attendre.
Pas grand-chose n’a été dit sur la voiture. Cependant, le coupé présenté à Las Vegas était un « prototype pleinement fonctionnel » avec une carrosserie plutôt élégante en fibre de carbone qui combine des courbes fluides et des surfaces tendues, surtout sur la partie arrière saillante surmontée d’un spoiler amovible, ainsi qu’un petit côté rétro avec des phares cachés qui rappellent les unités pop-up tant à la mode dans les années 80-90. La voiture a une signature lumineuse « cible », car les feux stop et les feux de jour arrière ressemblent en quelque sorte à un réticule sur une lunette. Pour avoir une autre voiture dans la ligne de mire ? Globalement, sa ligne élancée en forme de flèche est assez réussie et évite la surcharge.
La folie des chiffres
L’alimentation provient d’une grosse batterie de 120 kWh, qui promet d’offrir une autonomie supérieure à 402 km. Le constructeur automobile est resté vague sur les détails supplémentaires, mais a déclaré que la voiture serait capable de passer d’une charge de 10 à 80 % en 45 minutes. La production sera limitée et seulement 353 exemplaires seraient encore disponibles. Attendons de voir les premières livraisons, prévues pour 2025, car ce n’est pas la première fois que de tels projets sont lancés en grande pompe sans être forcément suivi d’effets.