Les négociations avec un “grand” constructeur n’ont finalement pas abouti pour Fisker qui avait déjà prévenu de la situation alarmante. De plus, le financement de 150 millions d’euros n’arrivera pas.
Pas d’accord avec un grand constructeur
Le Fisker Alaska aurait pu intéresser Nissan, mais l’accord ne se fera pas© Fisker
“Nous ne disposons pas actuellement de réserves de trésorerie ou de sources de financement suffisantes pour honorer tous les montants dus au titre des obligations 2026 ou des obligations 2025 et, par conséquent, ces événements pourraient avoir un effet négatif important sur nos activités, nos résultats d’exploitation et notre situation financière”, affirme Fisker.
Pour ne rien arranger, Fisker a loupé un paiement d’intérêts lui empêchant alors d’obtenir un prêt vital de 150 millions de dollars pour assurer la survie, alors que la production a été stoppée pendant 6 semaines en Autriche chez le sous-traitant Magna pour stabiliser la situation. Le Fisker Ocean, qui avait pourtant de bons arguments, pourrait donc devenir d’ores et déjà un “collector”. La marque n’a pas réussi à en livrer autant qu’elle espérait en 2023 à la suite de problèmes logistiques. Fisker paye peut-être son arrivée un peu tard sur le marché alors que les Chinois font feu de tout bois et que les marques européennes sortent de plus en plus de modèles compacts. Le marché concurrentiel et l’incapacité de Fisker à produire lui-même ses véhicules dans une usine propre n’a donc pas rendu la tâche facile à un constructeur qui semble se diriger tout droit vers la faillite, jugée “inévitable” par les experts.
Notez cet article Publié le 26/03/2024 à 18:00 Véhicules d’occasion