L’organisme GreenNCAP est un peu le pendant d’EuroNCAP en ce qui concerne les performances environnementales des voitures. Si le lien entre la masse des véhicules et leur impact sur l’environnement ne fait aucun doute, leur dernier rapport permet de le chiffrer.
Le Volvo EX90 joue dans la catégorie des “poids lourds” avec une masse de 2 818 kg.
GreenNCAP a testé 34 modèles, utilisant différentes technologies et sources d’énergie : électrique, hybride, hybride rechargeable, essence, diesel et E85. L’organisme utilise les méthodes de l’analyse de cycle de vie pour étudier les émissions totales de gaz à effet de serre et la demande d’énergie primaire créées tout au long du cycle de vie d’un véhicule. Dans ce cadre, les calculs ont été réalisés sur un kilométrage moyen de 240 000 km effectué en Europe, sur 16 ans.
Ce graphique met en corrélation le poids des véhicules et leur impact sur leur cycle de vie.
100 kg = 2 % de consommation
L’organisme a réalisé des simulations numériques basées sur leurs mesures. Il en ressort que, quel que soit le type de motorisation, une augmentation du poids de 100 kg génère une consommation d’énergie supplémentaire de 2 %. Cependant, les chiffres de consommation absolue sont différents. Une augmentation de la masse de 100 kg peut entraîner une élévation de 500 à 650 kg des émissions de gaz à effet de serre, et de 1,9 à 2,4 MWh de la demande d’énergie pour la production du véhicule.
D’après GreenNCAP, « les véhicules électriques à batterie émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre au cours de leur durée de vie, mais une partie des gains est perdue en raison de leur poids élevé. » Son directeur technique ajoute que « pour contrer cette tendance, l’organisme appelle les fabricants à réduire la masse de leurs produits et les consommateurs à prendre leurs décisions d’achat en tenant compte, non seulement du groupe motopropulseur, mais aussi de leur poids. »