- Deux versions électriques pour rester leader
- Entre bio design et Edge design ?
- Un Kona nettement plus grand
- De l’espace et des pixels
- Un coffre presque aussi grand que celui du Captur
La première mouture a donné un coup de pied dans la fourmilière tant par son style que par sa diversité énergétique. Le Hyundai Kona enfonce le clou avec une présentation tirée à quatre épingle et un format plus familial. Mais n’aurait-il pas vu trop grand ?
C’est à Berlin dans un ancien garage automobile reconverti depuis en galerie d’art tendance que Hyundai nous a conviés pour découvrir en avant-première la seconde mouture de son SUV Kona. Quand les concurrents ont du mal à se positionner entre thermique, hybride et 100% électrique, le Hyundai Kona offre depuis ses débuts en 2017 tous les choix. Son remplaçant fera bien sûr de même.
Toutefois sur le marché français, la gamme ne proposera plus de motorisations thermiques pures. Le Hyundai Kona hybride sera disponible en concession à l’été 2023, puis deux variantes électriques viendront en renfort à l’automne. L’un comme l’autre seront immédiatement déclinables en finition N-Line caractérisée par un kit carrosserie plus agressif et une présentation intérieure au diapason (voir notre galerie photos).
Deux versions électriques pour rester leader
La prise de recharge du nouveau Hyundai Kona Electric reste à l’avant comme pour son prédécesseur.© DR
La fiche technique du nouveau Kona hybride annonce une puissance de 141 ch qui reste identique à celle de l’actuel Kona 1 Hybrid. En revanche, la double offre wattée hausse le ton. La première, celle avec une « petite » batterie dont la capacité de 48,4 kWh autorise une autonomie de 342 km selon le cycle WLTP, embarque un électromoteur délivrant une puissance de 114,6 kW soit l’équivalent de 155 ch. Valeur qui est désormais devenue la norme sur le segment, les DS3 E-Tense, Opel Mokka Electric et Peugeot e-2008 prochainement restylés en témoignent.
La seconde vise nettement plus haut – sur le segment C – et s’adresse aux gros rouleurs avec respectivement une batterie de 65,6 kWh, un rayon d’action frôlant les 500 km avec une seule charge et une puissance de 160 kW (220 ch) équivalente à celle d’une Renault Megane E-Tech la plus véloce. Jusqu’alors, le Hyundai Kona Electric revendiquait respectivement 136 et 204 ch. Comme bon nombre de rivaux électriques, le Kona adopte la technologie i-PEDAL qui, dans la plupart des situations, dispense le conducteur d’utiliser la pédale de frein. Une conduite censée être plus cool et plus fluide que nous mettrons à l’épreuve lors des prochains essais dynamiques.
Entre bio design et Edge design ?
Sur la lancée du premier opus lancé en 2017, qui a cassé les codes de la marque et lui a donné une nouvelle impulsion, ce nouveau Kona pousse encore plus loin en avant le curseur du style. Un look très affirmé qui ne laissera personne indifférent. Les extrémités sont traitées avec minimalisme afin de servir au mieux une signature lumineuse étudiée. A ce propos, la version 100% électrique se démarque par une ligne de pixels, un motif qui caractérise déjà les Hyundai Ioniq 5 et Ioniq 6 à l’avant comme à l’arrière.
Un Kona nettement plus grand
D’une génération à l’autre, le Hyundai Kona a bien grandi passant de 4,18 m à 4,35 m.© DR
Autre évolution notable, d’une génération à l’autre, celle de la taille. Le gabarit s’est étiré de 17 cm pour atteindre 4,35 m. Le Kona 2 est donc l’un des plus grands de son segment. Seuls les Kia Niro (4,42 m) et Toyota C-HR (4,39 m) sont plus imposants. Le Kona 2023 s’approche ainsi de très près de modèles implantés sur le segment supérieur à l’image d’un Dacia Duster dont le format est de 4,40 m. Cet accroissement de format présente un double avantage.
De l’espace et des pixels
La planche de bord du nouveau Hyundai Kona juxtapose deux dalles de 12,3 pouces de diagonale.© DR
A bord du nouveau Kona, la modernité passe une incontournable enfilade de deux dalles numériques de 12,3 pouces chacune. Ces dernières ont relégué au rang d’antiquité l’instrumentation sous casquette devant le conducteur. S’ajoute un affichage tête haute bénéficiant lui aussi d’un format de 12 pouces. Les rangements ne manquent pas et tombent parfaitement sous la main. La marque Coréenne n’a pas oublié les prises de type USB-C, ni une prise domestique de 250V accessible au centre de l’habitacle et idéalement située pour les passagers arrière.
Ces derniers sont bien installés en surplomb des places avant avec une belle garde au toit et suffisamment d’espace pour les jambes. La climatisation leur parvient via des aérateurs à l’arrière de la console centrale, un signal de plus montrant que le nouveau Kona cible aussi la clientèle du segment C. L’occupant de la partie droite de la banquette pourra même s’offrir un standing de limousine au moyen de commandes déplaçant le siège passager placé devant lui électriquement.
Un coffre presque aussi grand que celui du Captur
Le volume du coffre du Hyundai Kona Mk2 est de 466 litres en configuration à 5 places et atteint 1 300 litres lorsque la banquette est rabattue.© DR
La banquette découpe ses dossiers selon un format 40-20-40, ils sont légèrement inclinables. Le volume du coffre de 466 litres positionne le nouveau Kona comme le mieux disant du segment…juste derrière le Renault Captur. Le français capitalise sur sa banquette coulissante, un atout maître que n’a pas le Kona. Actuellement le Hyundai Tucson représente 37% des ventes de la marque en France, le Kona 1, 26 % dont moitié en versions électriques. En 2024, après une année pleine de commercialisation, le constructeur s’attend à ce que le Kona 2 deviennent son best-seller.
