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Hyundai Kona 2024: ce qu’on a aimé et moins aimé

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2024 Hyundai Kona | Photo: Germain Goyer

  • Le Hyundai Kona 2024 s’appuie sur l’ancienne plate-forme avec des changements mécaniques mineurs; la consommation de carburant reste semblable.

  • Le véhicule est plus spacieux et prépare une version électrique, inversant l’ordre de conception par rapport à la génération précédente.

  • Malgré des améliorations et une bonne dose de technologie, le Kona est devenu plus cher, reflétant l’inflation en cours.

En 2018, Hyundai a introduit sur le marché nord-américain un nouveau petit VUS: le Kona. Celui qui avait de grandes aspirations s’apprêtait à évoluer dans un segment qui était en plein essor, soit celui des VUS sous-compacts. Avec un pas de recul, force est de constater que le constructeur coréen a réussi son pari. En effet, bon an mal an depuis son arrivée, le Kona ne représente pas moins de 20% des ventes du constructeur au Canada. Si la mission a été accomplie avec le modèle de première génération, le défi qui attend Hyundai n’est pas moins grand avec le modèle de nouvelle génération. En effet, alors que le segment est désormais presque saturé de petits VUS, le constructeur coréen devra reproduire le même exploit.

EcoloAuto s’est déplacé à Ayer’s Cliff en Estrie pour conduire le Hyundai Kona 2024. Voici le compte rendu complet de nos premières impressions.

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2024 Hyundai Kona | Photo: Germain Goyer

De timides changements mécaniques

D’emblée, précisons-le, le Kona 2024 est évolutif. Il n’est pas bâti sur une nouvelle plate-forme, mais plutôt sur l’ancienne plate-forme qui a été légèrement améliorée. Et il en est de même au chapitre mécanique. En effet, le Kona reprend les mêmes motorisations que le modèle de précédente génération. Sous le capot des versions Essential et Prefered, on retrouve un moteur atmosphérique à quatre cylindres de 2,0 L qui développe 147 chevaux. Le tout est acheminé aux roues avant ou aux quatre roues motrices en fonction de la version choisie. Malheureusement, nous n’avons pas pu mettre à l’essai cette mécanique.

Quant aux versions N Line et N Line Ultimate, leur capot renferme un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,6 L. Si celui-ci développait une puissance de 195 chevaux dans la précédente itération du modèle, il faudra désormais se contenter d’une puissance de 190 chevaux. Or, le plus grand changement mécanique réside dans le choix de la transmission. Alors que les versions équipées du 2,0 L reçoivent toujours une transmission automatique à variation continue, les versions dotées du 1,6 L héritent dorénavant d’une transmission automatique à huit rapports. Celle-ci est opère mieux, est plus douce et sera possiblement plus fiable que la boîte à double embrayage qu’on retrouvait auparavant. Bonne nouvelle.

En ayant si peu amélioré les mécaniques et en ayant fait grossir le Kona, il ne fallait pas s’attendre à un miracle sur le plan de la consommation de carburant. Le constructeur annonce une consommation de 7,6 L/100 kilomètres pour une version à moteur de 2,0 L à roues motrices avant. On ajoute 1 L/100 kilomètres en choisissant les quatre roues motrices. La consommation passe à 9,1 L/100 kilomètres avec le moteur turbocompressé. De notre côté, au terme d’un essai de plus de 200 kilomètres principalement sur des routes secondaires, l’ordinateur de bord affichait une cote de 7,9 L/100 kilomètres avec un modèle à moteur turbocompressé.

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2024 Hyundai Kona | Photo: Germain Goyer

Un véhicule globalement plus spacieux

La Honda Civic actuelle est plus grande que la Honda Accord d’autrefois. Bon nombre de véhicules tendent à devenir plus hauts, plus gros, plus larges et plus longs au fil du temps. Et le Kona n’y échappe pas. Il est plus long de 145 mm, plus large de 25 mm, plus haut de 45 mm et son empattement a été allongé de 60 mm. En analysant de fond en comble le véhicule, on se rend que les concepteurs ont maximisé l’espace à la deuxième rangée et dans le coffre. Si le Kona pouvait s’avérer trop petit pour certaines familles québécoises, il a désormais les munitions nécessaires pour plaire à une plus vaste clientèle.

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2024 Hyundai Kona | Photo: Germain Goyer

Une version électrique à venir

Au sein de la famille Kona, les ventes de la version électrique ne représentent pas moins de 30% des ventes totales. Son importance est donc capitale. Hélas, il faudra patienter jusqu’au début de l’année prochaine pour assister à son arrivée en sol canadien. À cet effet, il est intéressant de noter que le premier Kona a été pensé et développé d’abord comme un véhicule à essence et qu’il a ensuite été adapté pour être décliné en un véhicule électrique. Pour le modèle de deuxième génération, on a procédé de la manière inverse, c’est-à-dire qu’on a débuté la conception avec la version électrique et qu’elle a été adaptée pour recevoir un moteur à essence. On note d’ailleurs que le sélecteur de vitesse a été positionné sur la colonne de direction comme c’est le cas avec les Ioniq 5 et 6. Ainsi, on se trouve avec une console centrale qui est dégagée et spacieuse.

Pour l’heure, on doit se contenter de données préliminaires en ce qui a trait au Kona électrique. On nous annonce une puissance qui devrait avoisiner les 210 chevaux et une autonomie estimée d’environ 418 kilomètres.

Une bonne dose de techno

Le Kona 2024 est bien de son temps et ça se ressent. Sous les yeux du conducteur, on a droit à une instrumentation numérique de 12,3 pouces. À sa droite, on retrouve le système d’infodivertissement dont le format de l’écran tactile est également de 12,3 pouces. Le tout est bien harmonisé et généralement simple et intuitif. On apprécie que les ingénieurs aient conservé des boutons physiques pour contrôler notamment la température de l’habitacle et le volume sonore.

Parmi les nouveautés technologiques, soulignons aussi au passage la clé numérique. En effet, il est possible d’ajouter au portefeuille de sa montre ou de son téléphone intelligent sa clé de son véhicule. La clé numérique est compatible avec les appareils Apple, Android et Google. On espère sincèrement que les programmeurs ont pris les précautions nécessaires afin de ne pas faciliter la vie des voleurs de véhicules avec une telle technologie.

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2024 Hyundai Kona | Photo: Germain Goyer

Tout est plus cher… même le Kona

On ne s’en sort pas, tout coûte plus cher en 2023. L’inflation frappe fort et dur et l’automobile n’y fait pas exception. Alors que le Kona était offert à partir d’à peine plus de 20 000 $ lors de son arrivée en 2018, il faut dorénavant débourser 25 999 $ pour une version Essential d’entrée de gamme. Quant à la version Preferred, son prix a été établi à 29 499 $. Dans les deux cas, il faut ajouter 2000 $ pour obtenir les quatre roues motrices. Si l’on désire la motorisation turbocompressée, il faut monter en gamme et en prix avec la version N-Line offerte à partir de 35 499 $. Finalement, au sommet de la gamme, on retrouve la version N-Line Ultimate affichée à partir de 38 499 $. Dans tous les cas, des frais de transport et de préparation de 1925 $ s’appliquent.

Certes, le Kona 2024 est plus évolué et spacieux qu’il l’était. On est d’avis que les familles québécoises l’apprécieront avec certitude. Or, il ne faut pas perdre de vue qu’on n’a plus devant nous un véhicule bon marché d’entrée de gamme et on en paie le prix à la caisse.

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2024 Hyundai Kona | Photo: Germain Goyer

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