Si aujourd’hui, Seat n’est plus que l’ombre de lui-même, Cupra n’ayant de cesse de croitre et d’être au premier plan, il y a un quart de siècle, la marque espagnole avait encore de grandes ambitions. La Seat Bolero 330 BT chantait un tout autre air !
Un profil de Peugeot 407 avant l’heure ?
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De profil, le traitement de la custode évoque aujourd’hui, à postériori, une Peugeot 407. Et que dire du dessin de la poupe qui, là encore, fut un exemple pour les hommes du lion ? Toutefois, le plus spectaculaire, ce sont les portières s’ouvrant, pour celles postérieures, en coulissant vers l’arrière et avec une structure de caisse sans pied milieu. Avec une manière habile pour les designers de masquer les poignées dans la continuité de celles actionnant les portes avant et donner à la Bolero une allure de coupé. Bien vu !
Les prémices de l’Audi RS4 ?
Le moteur V6 2.8 biturbo de la Seat Bolero délivre une puissance confortable de 330 ch.© DR
Une posture un temps envisagée pour la marque catalane qui lorgnait clairement sur les terres milanaises. Mais n’eut-elle pas alors marché un peu sur les platebandes d’Audi en pleine ascension ?
Avec le recul et notamment l’émergence de la marque Cupra, le destin de Seat est aujourd’hui tout autre. La firme se prépare à devenir une enseigne de mobilité, comme l’est Mobilize dans le groupe Renault. En étant chauvin ou pas d’ailleurs, l’on ne souhaite pas le même destin à Citroën dont le panache et la légitimité haut de gamme ont été effacés par la création de DS.