L’année 2024 marquera la disparition des motorisations thermiques dans le catalogue Jaguar. L’occasion d’un ultime clin d’œil au passé.
Après 75 années d’une histoire articulée autour du moteur à combustion interne, lequel a toujours été considéré par les passionnés de belles mécaniques comme le cœur et l’âme d’une voiture, Jaguar clôt le chapitre.
À partir de 2025, l’intégralité du catalogue sera électrique. Et parce que l’on ne pouvait pas se quitter sans se redire à quel point l’on s’est aimé,
Jaguar a voulu comméré ce passé légendaire avec une série spéciale limitée à 150 exemplaires de ses coupé et roadster F-Type : la ZP Edition. Sous le capot, un suave V8 compressé de 575 chevaux et 700 Nm de couple. Pour l’anecdote, les borborygmes à l’échappement de cette mécanique ont été enregistrés et archivés à la Bibliothèque nationale d’Angleterre, l’équivalent de notre bibliothèque François Mitterrand de l’autre côté du channel. Les futures générations pourront donc écouter, dans plusieurs siècles, les tonalités d’un moteur à essence.
Seul reproche à exprimer à l’encontre de cette ZP Edition, la présence systématique de la transmission intégrale. La pureté de la propulsion aurait voulu que l’on ne s’encombre pas avec cette solution à destination des retraités californiens. Il faut dire que les performances peuvent faire peur aux conducteurs du dimanche : 0 à 100 km/h en 3,5 secondes et 300 km/h en pointe.
Ces 150 exemplaires seront divisés en deux groupes : Roadster et Coupé. Le premier sera exclusivement disponible avec la teinte bleu Oulton faisant référence à la Jaguar Type-E ECD 400 pilotée jusqu’à la victoire par Graham Hill à Oulton Park, le 15 avril 1961. L’intérieur est lui aussi rouge sans possibilité de variation. Le second profitera du gris Chrystal avec habitacle bleu inspiré du coupé que Roy Salvadori imposa sur le circuit de Chrystal Palace, le 21 mai 1961.
Deux coloris parfaitement fidèles et issus du département Jaguar Classic. Enfin, à bord, une petite plaque précisera le numéro de votre exemplaire.
Adieu aux Jaguar thermiques, nous t’avons tant aimé !
