- Une machine belle et puissante
- Confort de conduite véritable
- Apple inside
- Son poids comme (seul) handicap
« 20 Minutes » s’est régalé en testant la nouvelle trottinette Segway-Ninebot Kickscooter MAX G2
MOBILITES – « 20 Minutes » s’est régalé en testant la nouvelle trottinette Segway-Ninebot Kickscooter MAX G2
Près de cinq ans après le succès de sa trottinette G30 MAX, Segway-Ninebot remet son ouvrage sur le métier. Le fabricant lance en France ce 24 mai sa MAX G2. Cette machine survitaminée, qui avance de vraies évolutions par rapport à son aînée, peut-elle nous convaincre d’investir dans ce mode de transport alternatif ? Casque sur la tête, 20 Minutes l’a vérifié.
Une machine belle et puissante
La Segway-Ninebot MAX G2 est une machine bien équipée. – Segway-Ninebot
Bel objet d’ailleurs que cette MAX G2, à la qualité de fabrication décelable au premier contact et à la fiche technique avantageuse. Au premier rang de ses arguments figure son moteur de 450 W (jusqu’à 900 W en crête). Sur le papier, c’est beaucoup mieux que les 350 W du précédent modèle. La batterie embarquée aligne, elle, 551 Wh (15.300 mAh), une caractéristique identique sur la trottinette G30 MAX. Bon point : intégrant son propre transformateur, cette batterie se recharge avec un simple câble standard. Pas besoin de se trimbaler un bloc d’alimentation lourd et massif dans un sac à dos pour la recharger au bureau. Il faut compter environ 6 heures pour une charge complète.
Confort de conduite véritable
Bridée à 25 km/h, la MAX G2 s’avère très réactive. Il ne faut que quelques secondes pour atteindre sa vitesse de pointe, vitesse au-delà de laquelle l’assistance n’agira plus afin de respecter la législation en vigueur en France. C’est d’ailleurs bien suffisant pour les déplacements en ville. Petites ou plus grandes, nos sorties propulsées par le moteur situé à l’arrière se sont toutes effectuées avec un réel plaisir et ce sentiment de liberté que confère à son utilisateur ce type de deux roues.
Large deck, pneus de 10 pouces, batterie de 551 Wh et moteur de 450 W font partie des atouts de la trottinette KickScooter MAX G2 de Segway-Ninebot. – Segway-Ninebot
Apple inside
Pouvant parfois manquer d’un peu de fermeté en cas d’obstacle imprévu, le freinage reste sécurisant, mais il convient de conserver, en toute logique, ses distances avec les véhicules qui précèdent et de rester réactif. Si les clignotants sur le guidon sont un plus, pas certain, finalement, que les automobilistes les voient en plein jour. Par contre, leur effet est imparable de nuit et participe à une meilleure sécurité de l’utilisateur. Le klaxon a le mérite d’exister. Il sera plus efficace face à des piétons qu’à une voiture qui risque de ne pas l’entendre du fait de son assez faible niveau sonore. Quant à l’écran central, dommage qu’il soit invisible en plein soleil. Un écran OLED plutôt que LCD aurait sans doute été plus pertinent.
Une application permet de paramétrer la trottinette qui est compatible avec la fonction «Find My» d’Apple. – Segway-Ninebot
Nous avons pu durant nos essais (et compte tenu de nos propres « caractéristiques » techniques !) parcourir une quarantaine de kilomètres sans que la batterie de la MAX G2 n’ait à être rechargée, ce qui s’avère très satisfaisant. Son aînée, la G30 MAX, proposait un kilométrage légèrement inférieur. Nul doute qu’une personne au gabarit moindre pourra sans difficulté aller nettement plus loin. Segway-Ninebot évoque même une autonomie jusqu’à 70 kilomètres… Les petites cotes ont été franchies sans écueil, à l’image de l’autopont au-dessus de la voie de chemin de fer d’Ermont (Val d’Oise), pourtant assez pentu.
A noter que la KickScooter MAX G2 est compatible avec la fonction « Find My » d’Apple. Un peu comme si un AirTag se trouvait logé dans l’appareil, la trottinette peut ainsi être localisée partout dans le monde depuis un iPhone. Segway-Ninebot ne propose pas malheureusement de solution équivalente pour les utilisateurs d’Android.
Son poids comme (seul) handicap
Proposée à 899 euros, la Segway-Ninebot Kickscooter MAX G2 donne vraiment satisfaction, malgré de légères imperfections. En marge de celles évoquées, son poids reste malheureusement son plus gros handicap. Pesant 24 kg (contre 19 kg pour la G30 MAX), la machine, bien qu’au guidon pliable, sera bien compliquée à transbahuter dans le métro ou le RER. S’il y a des escaliers à monter ou descendre MAX G2 au bout d’un bras, le voyage risque vite de tourner à la galère. Reste une bonne machine, solide, confortable, complète, et connectée, rassurante même, qui sous la barre des 1.000 euros, peut vraiment se positionner en ville comme véhicule d’appoint.
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