Rapporté au montant du SMIC, l’écart n’est pas si grand entre l’ancêtre et son équivalent électrique aujourd’hui.
La R5 TS de 1980 s’affichait au même prix en francs qu’une Zoé d’aujourd’hui en euros.
Si tout le monde s’accorde à trouver les voitures électriques bien trop onéreuses, un coup d’œil dans le rétro permet tout de même de relativiser (un peu) les choses.
42 ans plus tard, une Renault Zoé Equilibre d’entrée de gamme est vendue 33 700 €, soit 20 mois d’un SMIC horaire brut dont le montant s’élève à 1 678 €.
Mais si l’on tient compte du bonus de 6 000 €, il apparaît que 16,5 mois de SMIC – deux de plus qu’en 1980, donc – permettent de s’offrir la citadine électrique du losange, qui n’a bien sûr rien à voir en termes de confort et de sécurité avec son ancêtre.
Précisons toutefois qu’une Renault Clio TCe 90 en finition Equilibre, polyvalente et déjà très correctement équipée (climatisation, notamment), s’échange contre 19 900 € prix catalogue, soit 11,8 mois de SMIC.
Cela signifie que les prix des voitures thermiques ont très fortement baissé au cours des dernières décennies, ce qui est assez contre-intuitif.
Il faut maintenant espérer qu’à la faveur d’une démultiplication de l’offre de modèles électriques et de la démocratisation de cette technologie, qui permettra d’en augmenter les volumes de production, les tarifs commencent à sensiblement baisser dans les deux ans à venir.