SI aux USA, Tesla peut déjà utiliser à fond les capacités de ses voitures en matière d'autonomie, ce n'est pas le cas en Europe, où les normes sont différentes. Mais cela pourrait bientôt changer, à la faveur d'une évolution des règles du jeu. Alors, le vrai Autopilot Tesla, c'est pour bientôt ?
Le constructeur américain Tesla, même s’il a aujourd’hui été rejoint par d’autres constructeurs, comme Mercedes ou BMW, fait figure de précurseur dans le domaine de la conduite autonome. Et aux États-Unis, son système “Autopilot”, que l’on connaît aussi en Europe, peut bénéficier d’un mode de fonctionnement entièrement autonome, dit FSD pour “full self-driving”. Entièrement autonome, cela veut dire qu’il n’est plus besoin de garder ses mains sur le volant, et que la voiture va vraiment d’un point A à un point B toute seule, sans intervention humaine, réalisant les dépassements, les évitements d’obstacles, les arrêts aux passages piétons le cas échéant, de façon entièrement autonome.
En Europe, et particulièrement en France, ce n’est pas le cas. Chez nous, la conduite autonome s’arrête au niveau 2, et n’est donc pas “sans les mains”. Même l’option la plus avancée du système Autopilot de Tesla impose de garder les mains sur le volant, ou du moins de les y remettre régulièrement. Il en est de même pour toutes les autres marques, d’ailleurs.
La conduite autonome “sans les mains” FSD (full self-driving) de Tesla pourrait bientôt être autorisée en France et en Europe. Cela serait valable pour d’autres constructeurs bien sûr. Mais l’américain utilise déjà cette technologie aux USA.
Qu’est-ce que cela pourrait changer ?
Ainsi, il deviendrait possible, pour les Tesla Model S, Model 3, Model Y et Model X, comme Outre-Atlantique, de prendre seule la décision de dépasser un automobiliste trop lent, d’aborder un rond-point, de réaliser un évitement d’urgence, de s’arrêter puis de s’engager dans un carrefour, ou encore de se serrer à droite ou gauche pour créer un espace de passage pour les véhicules prioritaires. Le tout, sans intervention humaine.
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Autre indice qui confirme que les choses devraient évoluer, et que Tesla est sur le coup : la marque a intensifié ses tests de fonctions autonomes dans la région de Tarragone, en Espagne. Et nos confrères de Teslanewsfrance ont repéré une petite annonce qui prouve que l’américain recherche un spécialiste des essais FSD, le recrutement est en cours. Le lieu n’est pas choisi au hasard : Tarragone possède un centre de tests dédié aux aides à la conduite les plus avancées, qui s’appelle Applus IDIADA.
Mais cela devrait encore prendre un peu de temps. Entre les tests, la version beta européenne, et la disponibilité effective, il peut s’écouler plus d’un an, comme cela a été le cas aux USA ou au Canada.
Donc ça avance, mais lentement. Souvenez-vous qu’Elon Musk faisait la promesse d’une conduite totalement autonome dès 2014, et prête 5 ou 6 ans plus tard ! En 2024, on n’y est toujours pas.