Le Mondial de l’Auto (ici lors de la visite d’Emmanuel Macron en 2022) ouvre ce lundi 14 octobre à la Porte de Versailles à Paris.
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En France, le marché des voitures neuves a enregistré un cinquième mois de baisse consécutif en septembre, avec des reculs marqués chez ses constructeurs nationaux Stellantis et Renault. Avec 139 004 voitures enregistrées, le nombre d’immatriculations a baissé de 11,07 % par rapport à septembre 2023, selon la Plateforme automobile. Sur l’année 2024, il recule de 1,76 %.
Vers une croissance de l’électrique en 2025 ?
Malgré cette conjoncture maussade, le secteur a des motifs d’espérer. En effet, à travers le monde, les jeunes restent attachés à l’auto. Selon l’étude 2024 de l’Observatoire Cetelem réalisée dans 14 pays (notamment ceux du G7 à l’exception du Canada), 47 % des moins de 30 ans estiment que l’automobile aura une place plus importante dans le futur, et 33 % lui prédisent une place identique.
Il y a 13 ans, la même étude révélait pourtant que seulement 29 % des moins de 30 ans envisageaient un avenir plus radieux pour la voiture par rapport à aujourd’hui (45 % identique).
Certains observateurs, comme BMI Research (cabinet associé à Fitch) ou le cercle de réflexion Transport & Environment, prévoient d’ailleurs une forte croissance des ventes d’électriques en Europe au cours de l’année 2025, poussée notamment par l’arrivée de modèles plus abordables et les achats des flottes d’entreprises. Les baisses de coûts de certaines matières premières, comme le lithium, pourraient aider les constructeurs à conserver leurs marges, estiment ces spécialistes.
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