Le fabriquant de l’avion de chasse français s’est étonné en découvrant le nouveau Renault Rafale. En interne, une action en justice aurait été envisagée mais jugée perdue d’avance, le constructeur automobile détenant bien les droits du nom « Rafale » depuis 1934.
Beau comme un avion de chasse, le nouveau Renault Rafale ? Le constructeur d’avions de chasse français a envisagé une action en justice contre la marque automobile avant de se raviser.
« Rafale », voilà donc le nom du futur SUV de Renault, un cousin de l’Austral affichant un profil façon « coupé à quatre portes ». Si le nom fait tout de suite penser à l’avion de chasse de Dassault, il fait plutôt référence d’après la communication officielle à un avion de compétition construit par Caudron-Renault en 1934, motorisé à l’époque par le constructeur au losange. Comme l’ont remarqué les journalistes de BFMTV, la calligraphie du nom « Rafale » dans l’image ci-dessus est pourtant très proche de celle du Dassault Rafale et ne peut décemment pas être le fruit du hasard. Mais comme le rapportent Les Echos, il n’y a visiblement pas eu d’accord entre Renault et Dassault pour l’utilisation de ce nom.
Pas trop de rancune
Pas de quoi mettre pour autant le feu aux poudres entre les deux fleurons de l’industrie française, toujours d’après le relevé verbal de l’assemblée générale décrit par les journalistes des Echos : « Renault exposera son véhicule à côté du Caudron-Renault Rafale de 1934, c’était un bel avion », a dit le PDG de Dassault sur un ton positif. « Il n’y a pas d’erreur, ils ne vendront pas la voiture au prix de l’avion », a-t-il poursuivi. Il faut en effet se rappeler qu’un Dassault Rafale coûte 68 millions d’euros dans sa version de base. Le Renault Rafale, lui, pourrait démarrer sous les 40 000€ dans sa finition d’entrée de gamme. Effectivement, personne ne les confondra…