Un juge a refusé la demande des constructeurs sud-coréens de rejeter la plainte des compagnies d'assurance concernant les vols de véhicules.
Hyundai et Kia doivent faire face à un procès de la part des compagnies d’assurance concernant le vol de leurs véhicules. Les constructeurs sud-coréens pourraient devoir payer plus d’un milliard de dollars, car les compagnies qui ont assuré leurs véhicules tentent de récupérer leurs pertes. Cette semaine, un juge a rejeté les arguments en faveur du rejet de la poursuite.
Un “oubli” à la base des accusations
Le juge a accepté l’argument du plaignant selon lequel il était “raisonnablement prévisible” pour Hyundai et Kia que des personnes voleraient des véhicules dépourvus de dispositif antivol. La norme 114 de la Federal Motor Vehicle Safety Standards stipule qu’une voiture doit être équipée d’un système d’antidémarrage qui empêche l’activation normale du moteur de la voiture si la clé est retirée du système de démarrage du véhicule.
Hyundai et Kia ont fait valoir que les compagnies d’assurance avaient accepté la responsabilité des vols en assurant les véhicules. Toutefois, le juge de district américain, James Selna, a rejeté cet argument, notant que cette affaire fait valoir que les constructeurs automobiles ont enfreint les lois de l’État américain sur la protection des consommateurs, enfreint des garanties implicites et explicites, et commis une fraude par omission et dissimulation.
Un accord de 200 millions de dollars
Plus tôt dans l’année, les deux entreprises ont conclu un accord de 200 millions de dollars dans le cadre d’une action collective intentée par des propriétaires de véhicules. Jusqu’à 145 millions de dollars devraient couvrir quelque neuf millions de conducteurs et les dédommager de leurs pertes financières.