C'est ce qu'a déclaré le directeur général des activités internationales, Wei Heigang
Le nombre de constructeurs automobiles chinois désireux de produire en Europe augmente. Great Wall Motor envisage d’ouvrir une usine en Allemagne, en Hongrie ou en République tchèque, et même l’entreprise publique SAIC Motor est à la recherche d’une usine sur le Vieux Continent, tout comme Dongfeng, qui pourrait même ouvrir une usine en Italie.
Les voitures GAC arrivent en Europe
GAC est l’un des plus grands constructeurs automobiles chinois et, comme tous, il a des ambitions mondiales : il vise à vendre 500 000 unités en dehors de la Chine d’ici à 2030. Pour y parvenir, le marché européen sera crucial. Au Mondial de l’Automobile de Paris 2024, GAC présente un SUV électrique conçu spécialement pour les clients du Vieux Continent.
Elle s’appelle Aion V et promet 520 km d’autonomie. Elle sera commercialisée sur certains marchés européens à partir de la mi-2025, mais son prix (estimé à moins de 40 000 euros pour l’instant) dépendra beaucoup des droits de douane, sur lesquels Wei Heigang s’est toutefois dit confiant.
“Je suis sûr qu’il y aura un moyen de tout résoudre”, a-t-il déclaré à Reuters, ajoutant que “la question des droits de douane a un impact certain sur nous. Cependant, tout cela peut être surmonté à long terme… La production locale serait l’un des moyens de résoudre le problème et nous explorons très activement cette possibilité.”
Où produire ?
Le constructeur chinois réfléchit à la construction d’une nouvelle usine ou à la reprise d’une usine existante. Et qui sait si ce sera GAC qui achètera l’une des usines que le groupe Volkswagen voudrait vendre, car pour l’instant, par exemple, le site d’Audi à Bruxelles cherche toujours un repreneur (avec ses 3 000 employés).