Charles Sanderson, directeur technique de McLaren, explique qu'il pourrait y avoir des modèles à tirage limité ne comportant qu'un V8, mais la 750S est probablement la dernière parmi les voitures de série.
Même si elles produisent moins de voitures que les constructeurs automobiles traditionnels, les entreprises du secteur des supercars ne sont pas à l’abri des réglementations de plus en plus strictes en matière d’émissions. C’est la raison pour laquelle les véhicules performants ont reçu de fortes doses d’électrons ces dernières années, à tel point que les hybrides de Ferrari se vendent désormais mieux que les voitures ICE. Le rival de Maranello n’est pas étranger à l’électrification, puisqu’il a lancé la P1 en 2012.
Le V8 en sursis
75 Photos
Voici ce qu’il a déclaré lors d’une interview accordée au magazine australien CarSales
“Je ne m’y engagerai jamais formellement, mais je pense qu’il s’agira probablement du dernier V8 de série non électrifié au regard de la réglementation mondiale en matière de combustion interne. Nous aimerions [continuer à le faire] parce que la combustion interne a quelque chose de spécial et qu’il y a un marché pour cela. Nous l’apprécions et je pense que les clients l’apprécient.” – Charles Sanderson, directeur technique de McLaren
Pas de “vraies” supercars électriques avant 2030
Il a ajouté que si le moteur à combustion interne offre une “expérience très pure”, McLaren garde ses options ouvertes en envisageant l’hybridation. Charles Sanderson a indiqué que l’entreprise explorait toutes les options en matière de motorisation. Toutefois, il est peu probable qu’une supercar entièrement électrique voie le jour prochainement.
Début octobre, Michael Leiters, PDG de McLaren, a révélé qu’il ne pensait pas que la technologie des véhicules électriques serait prête pour les “vraies supercars” avant 2030. Bien entendu, les concepteurs de la Rimac Nevera et de la Lotus Evija ne sont pas de cet avis.
McLaren enfin sur le marché des SUV ?
Lors d’une précédente interview au Goodwood Festival of Speed, Michael Leiters a indiqué que l’entreprise devra d’abord commencer à gagner réellement de l’argent avant qu’un SUV ne voie le jour. Il a qualifié ce modèle plus pratique de “performance partagée” en ayant plus de deux sièges et une paire de portes supplémentaire.