La nouvelle Mini électrique avait été présentée il y a 6 mois, son constructeur lui a donné la priorité, et voici aujourd’hui la nouvelle Mini essence. Ce sont 2 autos totalement distinctes. L’électrique est toute neuve, sur une plateforme inédite, alors que l’ancienne repose encore sur l’architecture de l’ancienne génération. On le précise, parce qu’à les voir, les 2 modèles, les 2 Mini se ressemblent comme des sœurs.
Pour expliquer ces tarifs qui ne sont pas très mini, il y a d’abord une sérieuse augmentation de la puissance, puisque la Mini de base, la Cooper C reçoit un 3 cylindres 1500 turbo-essence de 156 ch, avec un couple de 230 Nm. Ou de quoi accélérer de 0 à 100 km/h en 7,7 secondes, avec une consommation moyenne de 5,9 à 6,5 l/100 km. Rejets de CO2 de 133 à 146 g/km. Il y aura donc un malus… Ensuite, la Mini Cooper S possède un 4 cylindres 2 litres de 204 ch, avec 300 Nm de couple. De 0 à 100 km/h en 6,6 secondes. Consommation de 6,1 à 6,7 l/100 km, rejets de CO2 de 138 à 150 g/km. A 33 500 €, le rapport prix/performances est intéressant.
Il y aura aussi dans quelques mois une version John Cooper Works encore plus puissante, mais on peut déjà noter dans l’immédiat que la conduite de toutes les Mini va ressembler à l’électrique, puisqu’il n’y a plus de boite manuelle. La seule transmission possible est une boite à double embrayage et 7 rapports. La commande est un petit bouton en dessous du gros cadran rond qui regroupe toute l’instrumentation. A côté, on pourra aussi choisir le mode de fonctionnement (Experiences…), qui en sus de moduler la réponse à l’accélérateur, et les lois de passage des rapports, modifiera aussi l’éclairage intérieur.
Il est dit que cette Mini à moteur essence sera la dernière de sa lignée, et que l’avenir appartient tout entier à l’électrique. On verra ce qu’en pensent les clients.