par Gilles Guillaume et Marie Mannes PARIS/STOCKHOLM (Reuters) – Geely apportera pas moins de huit usines de motorisations et de transmissions en Chine, et une en Suède, à sa future co-entreprise de moteurs thermiques et hybrides avec Renault et Saudi Aramco, ont dit à Reuters deux sources proches du dossier. La JV, répondant aux noms de code “Horse” chez Renault et “Rubik” chez Geely, veut
par Gilles Guillaume et Marie Mannes
PARIS/STOCKHOLM (Reuters) – Geely apportera pas moins de huit usines de motorisations et de transmissions en Chine, et une en Suède, à sa future co-entreprise de moteurs thermiques et hybrides avec Renault et Saudi Aramco, ont dit à Reuters deux sources proches du dossier.
Renault a déjà dit que le “projet Horse” comptera en tout 17 usines, dont huit du groupe au losange situées en Amérique latine, en Europe et en Turquie.
Deux sources ont dit à Reuters que sur les neuf usines venant de Geely et d’Aurobay – l’entité de moteurs thermiques créée en 2021 par le groupe chinois et par sa filiale Volvo Cars – huit seront basées en Chine et une à Skovde, en Suède.
“Cela montre que l’empreinte est très complémentaire et globalement équilibrée”, a indiqué une d’elles.
Un porte-parole de Geely Europe n’était pas en mesure de faire un commentaire dans l’immédiat.
Geely apporte à l’entité toutes ses usines de motorisations et de boîtes de vitesse conventionnelles, mais pas ses sites de moteurs et technologies pour véhicules électriques. Dans le cas de Renault, l’électrique à batterie restera aussi distinct de Horse et constituera le coeur de la future entité “Ampère”.
En s’alliant dans le thermique, Renault et Geely espèrent réaliser des gains d’échelle à un moment où la course à l’électrification requiert des investissements toujours plus grands. Saudi Aramco apportera quant à la lui à la JV son expertise dans les carburants synthétiques et l’hydrogène.
(Gilles Guillaume et Marie Mannes, édité par Kate Entringer)