- Des lignes dynamiques
- Du nouveau dans l’habitacle ?
- Une bonne habitabilité doublée d’une modularité intéressante
- Il consomme des watts, ou du sans-plomb ?
- À quoi s’attendre en termes de prix ?
Renault vient de présenter officiellement son nouveau Symbioz. Ce SUV, qui vient se positionner entre un Captur et un Austral, pourrait également séduire ceux qui hésitent à s’orienter vers un Scénic E-Tech du fait de sa motorisation électrique. Car en plus d’offrir une bonne habitabilité, ce nouveau Symbioz est hybride. Voici tout ce qu’il faut retenir de ce nouveau SUV familial.
Jusqu’à présent, les familles en quête d’habitabilité devaient s’orienter vers l’Austral, chez Renault. Ou le Scénic E-Tech, si l’électrique n’était pas un problème pour elles. Le Captur, plus petit, n’offre pas autant d’espace à bord. Mais la marque au losange va maintenant proposer une nouvelle alternative, positionnée sur le segment C. Renault poursuit donc son offensive sur ce marché ultra concurrentiel, avec ce nouveau Symbioz.
Des lignes dynamiques
La patte de Gilles Vidal est bien visible, on retrouve des lignes tendues qui contribuent au dynamisme. C’est notamment le cas du décrochage à l’arrière, de part et d’autre de la poupe. Celle-ci est d’ailleurs très sculptée et rappelle celle du Peugeot 2008, vue de profil. La signature lumineuse des feux est inédite. Chacune des 4 finitions disponibles affiche des éléments décoratifs en chrome brossé, sur les parties basses de la carrosserie. Enfin, comme sur tous les modèles de la gamme, le monogramme Symbioz s’affiche au centre du hayon, sous le logo.
Le nuancier offre le choix parmi plusieurs teintes, parmi lesquelles cet inédit Mercure Blue. Renault précise que le Flame Red fera office de peinture « gratuite », tout comme la Megane E-Tech. Aucun coloris biton n’est au programme, en revanche. L’ensemble repose sur des jantes de 19 pouces au dessin assez spectaculaire.
Les inserts en chrome brossé sont finis en noir sur la finition Esprit Alpine
Du nouveau dans l’habitacle ?
On ouvre la portière et on arrive en terrain connu. Non pas que ce soit une mauvaise chose, mais on avoue qu’on s’attendait à retrouver le grand ensemble d’écrans en forme de L, comme sur le Scénic E-Tech ou l’Austral. Raté, il faut se contenter de la planche de bord du Captur, dans les grandes lignes. On retrouve une instrumentation numérique derrière le volant, ainsi qu’un écran central de 10,4 pouces implanté façon tablette, au format paysage. L’interface reste en revanche le même, avec l’intégration des fonctions Google et le système d’infodivertissement OpenR Link. Bien qu’assez classique, l’ensemble présente une belle ergonomie et s’avère très fluide.
On note également un bel effort de présentation, puisque toutes les parties hautes de la planche de bord et des contreportes sont habillées de plastiques moussés ou d’inserts décoratifs plutôt flatteurs. On retrouve également des motifs sur les sièges, différents en fonction de la finition choisie. D’autre part, ce nouveau Renault Symbioz se distingue du Captur grâce au fameux toit panoramique SolarBay, optionnel, qui peut s’éclaircir ou s’opacifier sans store grâce à une technologie de cristaux liquides. Effet waouh garanti.
Il est possible de jongler entre les différents modes de conduite en passant par l'écran central
Une bonne habitabilité doublée d’une modularité intéressante
SUV oblige, on s’attend à ce que ce Symbioz sache recevoir à l’intérieur. C’est là l’un de ses points forts. Sans aller titiller le grand frère Scénic E-Tech, les places arrière offrent de l’espace aux jambes ainsi qu’une bonne garde au toit. La banquette peut d’ailleurs coulisser sur une amplitude de 16 cm, de quoi privilégier soit l’habitabilité, soit le volume de coffre. Celui-ci affiche 492 litres en configuration normale, contre 624 litres une fois la banquette avancée au maximum. Ce chiffre monte même à 1.582 litres une fois les sièges rabattus. Le double fond du coffre permet d’avoir un plancher parfaitement plat.
Le Symbioz offre également quelques espaces de rangement aux places avant. En plus des traditionnels vide-poches dans les portières, on peut citer le bac sous la console centrale flottante ou encore l’accoudoir.
Ce Renault Symbioz n'aura vraisemblablement pas droit à une variante 7 places
Il consomme des watts, ou du sans-plomb ?
Vous vouliez acheter un Scénic E-Tech, mais vous n’êtes pas trop branché électrique ? Alors le Symbioz pourrait bien vous séduire. Car c’est l’une des caractéristiques principales de ce nouveau SUV, il n’est pas électrique ! Pas à 100% du moins. À son lancement, le Symbioz ne sera proposé qu’en version E-Tech Full hybride de 145 chevaux. Une motorisation déjà bien connue chez Renault, notamment sur les Clio et Captur. La marque annonce une consommation de 4,6 l/100 km et une autonomie totale d’environ 1.000 kilomètres, des chiffres qu’il faudra vérifier lors des essais.
Eh non, pas de prise de recharge, mais bien un bon vieux réservoir à essence !
À quoi s’attendre en termes de prix ?
Renault n’a pas encore communiqué de tarifs pour ce nouveau Symbioz. Cela dit, en prenant en compte son positionnement dans la gamme, on peut s’attendre à un ticket d’appel situé aux alentours des 30.000 euros. De quoi en faire une alternative intéressante au Scénic E-Tech, même s’il n’a pas droit au bonus écologique. De plus, il compense son habitabilité légèrement moins bonne par une meilleure modularité et une motorisation qui risque de plaire davantage à la clientèle. Reste maintenant à attendre son arrivée dans les concessions !
