Stable ou pas ?
Comment s’est débrouillée la Smart #1 Brabus au test de l’élan ?
Crédit photo: KM77
Crédit photo: Smart 
Elle est plus puissante et profite aussi de nouveaux disques de freins.
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Pour le reste, elle ressemble beaucoup à la Smart #1 de série.
La Xantia Activa de 1997 a réussi le test de l’élan à 73 km/h.
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La Mercedes Classe A, au contraire, le ratait en beauté.
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Le nouveau modèle censé incarner le renouveau de Smart, c’est lui : le Smart #1 ! Ce petit crossover au style réussi fait la part belle aux volumes intérieurs, à la connectivité, et aux attributs premiums. Son design est sympathique, bien qu’un peu éloigné de ce à quoi nous avait habitués Smart jusqu’à maintenant. Car il faudra se faire une raison, la marque allemande préfère se reconcentrer sur les SUV, abandonnant même sa mythique Fortwo.
Au niveau technique, il embarque en entrée de gamme un moteur de 272 chevaux. Il peut grimper jusqu’à 428 chevaux sur la version Brabus. L’autonomie de cette première version culmine à 440 kilomètres, pour un temps de recharge de moins de 30 min sur une borne rapide de 150 kW. Comptez moins de 3 heures sur des prises de 22 kW, type Wallbox domestique. En France, ce SUV Smart premier du nom s’échange à partir de 39 990 € en version Pro+ monomoteur. Comptez 47 490€ pour la version Brabus bimoteur.
Une version Brabus plus puissante, mais faussement sportive
Revenons plus en détail sur cette version Brabus, justement. Le préparateur allemand, qui coiffe les versions les plus sportives et radicales des modèles Mercedes-Benz, s’était attaqué à Smart dès 2002. Pour une marque propriétaire de Mercedes-Benz, c’était bien normal. Cette version Brabus a plus de puissance, grâce à l’ajout d’un moteur sur l’essieu arrière, donc. On aurait pu s’attendre à ce qu’elle profite de nouveaux réglages de châssis, plus sportifs, mais malheureusement il n’en est rien.
Brabus a toutefois retravaillé le freinage, avec des disques plus épais que sur les versions civiles. Pour le reste, les changements sont d’ordre esthétique. La calandre et le capot ont été légèrement retouchés, et Brabus a apposé son logo partout où il le pouvait. Les étriers de freins, les ceintures, les surpiqûres de sièges sont désormais rouges. Le pédalier est garni d’aluminium. Voilà, c’est à peu près tout pour cette version « sportive » de la Smart #1.
En difficultés au test de l’élan
Mais si elle fait récemment l’actualité, ce n’est pas pour son bon en avant par rapport à la Smart # de série. Cette version Brabus s’est rendue tristement célèbre, pour ses résultats médiocres au test de l’élan. Ce test de stabilité effectué dans les pays scandinaves reproduit comme son nom l’indique une manœuvre d’évitement en cas d’apparition d’un élan sur la route. Il peut s’agir d’un enfant ou d’une voiture déboulant en marche arrière bien sûr. Les voitures ainsi testées doivent être susceptibles de garder leur trajectoire, après deux brusques coups de volant successifs à 75 km/h (idéalement), censés imiter l’évitement de l’élan. Il s’agit aussi d’un test grandeur nature pour tester l’efficacité des systèmes électroniques de stabilité (ESP).
Dans le cas du Smart Brabus #1, le crossover n’est pas parvenu à garder sa ligne, dégommant plusieurs plots sur son passage. Il semblerait que l’ESP intervienne trop tard, la voiture prenant beaucoup trop de roulis. Elle a dû se contenter de 65 km/h seulement pour réussir le test. Pour rappel, une Citroën Xantia Activa sans ESP avait réussi le test à 73 km/h. Le modèle datait…de 1997 !
