Cela fait un moment que l’on parle de ces marques du monde de la technologie qui font leur entrée sur le marché de l’automobile. Cela fait longtemps que les spéculations vont bon train au sujet d’une voiture Apple. Sony s’associera bientôt à Honda pour fabriquer des voitures électriques. Le fabricant chinois de smartphones Huawei s’est associé au constructeur automobile chinois Seres pour créer AITO, une nouvelle marque automobile. Finalement, c’est Xiaomi, un autre fabricant chinois de smartphones, qui les devance tous, avec une voiture électrique dont l’apparence semble résulter du croisement entre une Tesla Model 3 et une Porsche Taycan.
Performances flamboyantes
Un nom ridicule, mais c’est Porsche qui a commencé
Là où Xiaomi laisse un peu plus à désirer, c’est au niveau de la dénomination. Les différentes versions prennent en effet des noms tels que V6, V6s ou V8 en fonction de leur puissance. Effectivement, il s’agit de noms qui font référence à la disposition et au nombre de cylindres d’un moteur à combustion interne et qui n’ont donc aucun rapport avec un moteur électrique. Ils se sont bien entendu fait descendre sur les réseaux sociaux. Il existe toutefois un précédent, et non des moindres. Porsche appelle en effet les versions les plus rapides de la Taycan “Turbo”, bien que ces voitures électriques n’en soient pas équipées non plus. Après tout, un turbocompresseur est un dispositif qui génère plus de puissance en utilisant une partie des gaz d’échappement, en les compressant et en les renvoyant, après les avoir refroidis, dans les cylindres des moteurs à combustion. La dénomination de la Taycan Turbo est donc tout aussi absurde.
Espionnage chinois ?
Bien que ce ne soit pas encore pour tout de suite, Xiaomi a des projets européens. En revanche, on ne sait pas encore si la voiture sera également commercialisée en Amérique. Là-bas, on prétend que les téléphones fabriqués en Chine sont équipés de matériel d’espionnage. Qu’en sera-t-il lorsque ces marques commenceront à construire des voitures…