Le logo de Renault sur une voiture lors de la présentation des résultats annuels 2022
Les deux constructeurs automobiles veulent créer à parité un équipementier de premier plan d’ici la fin de l’année. L’entité, dont le siège et l’équipe de direction doivent être établis au Royaume-Uni, emploiera 19.000 personnes et réalisera un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros.
La JV, dont la valeur d’entreprise cible au closing est de 7 milliards d’euros sur la base des contributions des deux partenaires publiées par Geely, sera dirigée conjointement par Renault et le groupe chinois, avec un conseil d’administration composé à parts égales de représentants de chaque partie.
La co-entreprise sera détenue à 50-50 par Renault et Aurobay (Geely), tandis que conformément à sa lettre d’intention de mars dernier, Aramco envisage toujours un investissementstratégique dans la nouvelle entreprise, peut-on lire dans le communiqué.
La finalisation de la transaction est prévue pour le second semestre et reste soumise au feu vert des autorités de la concurrence et du contrôle des investissements étrangers.
“Face aux défis actuels de l’automobile, personne ne peut prétendre détenir à lui seul toutes les solutions”, a déclaré le directeur général de Renault Luca de Meo, cité dans le communiqué. “Dans la course à la décarbonation de l’industrie automobile, il n’y a pas de temps à perdre, et nous devons penser et agir différemment.”
Outre Geely dans le thermique, Nissan, Mitsubishi et Qualcomm devraient investir dans l’entité de technologies électriques et de logiciels Ampère que le constructeur automobile français est parallèlement en train de créer.
(Reportage Gilles Guillaume)