Uber était accusé d’avoir enfreint les lois exigeant que les taxis et les voitures de location soient titulaires d’une licence en Austalie. AFP/VID GRAY
Selon eux, l’arrivée de la plateforme de VTC sur ce marché en 2012 avait retiré des revenus aux chauffeurs de taxi titulaires d’une licence tout en détruisant la valeur des licences qu’ils avaient payées.
Après des années de procédures, Uber vient d’accepter de payer 178 millions de dollars (164 millions d’euros) pour mettre un terme à ce procès. Selon les défenseurs des taxis, la société américaine s’est battu bec et ongles à chaque étape de la procédure ». Mais « après des années de refus de faire ce qui est juste pour ceux que nous disons avoir été lésés, Uber a cédé ».
« Ils ont choisi de ne pas le faire »
L’ancien législateur et chauffeur de taxi Rod Barton, membre de l’action collective, a déclaré que le règlement justifiait sa conviction qu’Uber avait sciemment évité les règles d’octroi de licences de taxi du pays. « Ils savaient très bien qu’ils étaient tenus d’avoir leurs chauffeurs et leurs véhicules entièrement licenciés », a-t-il déclaré en ajoutant : « Ils ont choisi de ne pas le faire, et ils ont fait beaucoup de choses qui leur ont donné un avantage commercial par rapport à l’industrie des taxis, ce qui leur a permis de s’implanter ».
La loi a été modifiée en 2015, ce qui a permis à Uber d’opérer sans licence de taxi pendant que les gouvernements des États mettaient en place des systèmes de compensation pour les chauffeurs de taxi et les propriétaires de licence.