Le constructeur nippon Nissan commercialise sur son territoire la Sakura, une citadine électrique offrant 180 km d’autonomie pour un prix de départ à peine supérieur à 17 000 €. Sa batterie est dérivée de celle de la Leaf, ce qui pourrait ouvrir la voie à son utilisation hors de l’Archipel.
- Des performances suffisantes pour la ville ?
- Le nouveau style Nissan en taille XS
- Simplicité moderne à l’intérieur
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La Nissan Sakura est une citadine électrique vendue moins de 20 000 € au Japon.
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Les marques de l’alliance Renault-Nissan investissent le marché des citadines électriques abordables différemment, en fonction des territoires. En Europe, c’est la Dacia Spring qui assure cette mission. Le mini-SUV roumain, fabriqué en Chine, débute à 19 290 € en France. Au Japon, c’est logiquement à Nissan que revient cette tâche via le segment des kei cars, ces véhicules limités en taille et en puissance à la fiscalité avantageuse. Le constructeur de Yokohama dévoile à cet effet la Sakura, dont le nom désigne la fleur de cerisier sur l’Archipel. L’auto y est proposée à partir de 2 333 100 yens, soit environ 17 200 euros.
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La Sakura reprend la silhouette typique des « kei cars » contemporaines.
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Des performances suffisantes pour la ville ?
La Nissan Sakura est animée par un moteur de 64 ch, une puissance modeste aidée par 195 Nm de couple instantané et un poids contenu à 1 070 kg grâce notamment à une « petite » batterie lithium-ion de 20 kWh dérivée de celle de la Leaf. La firme nippone annonce une autonomie de 180 km selon le cycle d’homologation japonais WLTC, ainsi qu’une vitesse de pointe de 130 km/h. Nissan indique par ailleurs une charge de 8 heures sur une prise standard ou 40 minutes sur une borne rapide entre l’allumage du témoin de batterie faible et l’atteinte des 80 % de capacité.
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Le nouveau style Nissan en taille XS
Extérieurement, la Nissan Sakura affiche les proportions classiques d’une kei car actuelle, avec un look de monospace miniature permettant de maximiser le volume permis par la réglementation. Elle mesure un tout petit peu moins de 3,40 m de long, 1,48 m de large et 1,66 m de haut pour 2,50 m d’empattement avec des porte-à-faux très courts. Nissan a intégré à cette silhouette le langage esthétique de ses dernières productions, comme pour le SUV électrique Ariya, avec une calandre pleine noir laqué en V que longent les feux de jour et à laquelle sont joints les blocs optiques fins des projecteurs. Le design est épuré, les montants arrière noirs donnent au pavillon un aspect flottant, et le bandeau lumineux arrière souligne la vitre du hayon. Les prises d’air du bouclier avant, les flancs creusés et le pseudo-diffuseur arrière apportent un soupçon de sportivité.
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La Nissan Sakura est réservée au Japon.
Simplicité moderne à l’intérieur
L’habitacle est au diapason avec une planche de bord horizontale mise en valeur par des inserts noir brillant et cuivrés, une console centrale ne descendant pas jusqu’au sol, deux écrans et un volant à double branche horizontale. Quatre personnes peuvent prendre place à l’intérieur, et le coffre affiche un volume de 107 l. La Nissan Sakura n’a pas vocation à être commercialisée dans nos contrées, mais elle révèle tout de même ce que pourrait offrir une petite Nissan électrique hors du Japon sur le plan technique.
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Visuellement, la présentation intérieure de la Nissan Sakura est plutôt flatteuse pour le segment.
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