Électrique ou pas, concentrer une grande puissance dans une petite voiture peut rendre caractérielle cette dernière, comme la Smart #1 Brabus qui a leur de vouer une haine incontrôlable aux cônes.
«Â Brabus ne s’est pas montré très exigeant sur le châssis. La déclinaison sportive se contente donc de l’essieu arrière multibras et de la suspension d’origine », voilà ce que l’on peut en effet lire dans l’essai du Smart #1 Brabus par notre Maxime Fontanier national qui regrettait une « souplesse » qui « apparaîtra […] sous-adaptée à une conduite sportive ». Et notre célèbre journaliste-essayeur à la casquette ne croyait pas si bien dire si l’on en croit le dernier test de KM.77.
La chaîne Youtube espagnole s’est fait connaître pour son affection particulière pour le test de l’élan, cette manœuvre d’évitement évaluant la stabilité d’une voiture lors d’un changement violent de trajectoire avant de revenir dans la même ligne, comme si l’on devait éviter un obstacle apparu soudainement. L’exercice est réalisé de façon répétée avec une vitesse augmentant petit à petit jusqu’à la perte de contrôle ou le décès d’un cône, et plus celle-ci sera élevée, plus cela prouvera l’efficacité du châssis de la voiture essayée.
Les Ibères l’ont découvert à leurs dépens lors d’une tentative à 77 km/h qui s’est soldé par un train arrière se décalant généreusement jusqu’à faucher des cônes. Il leur faudra abaisser la vitesse jusqu’à 65 km/h pour accomplir l’exercice sans encombre. Pour référence, une Peugeot e-2008 y parvient à 77 km/h et une Tesla Model 3 LR à… 83 km/h.
Tout n’est pas négatif cependant pour le SUV électrique sino-allemand puisqu’il a accompli le test de slalom en un très respectable 22,5 s, ce qui le place devant le Polestar 2 (22,8 s) et l’Audi RS3 Sportback (23,1 s).