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Voiture électrique : comment cet ex-employé d’Apple veut accélérer la production des batteries du futur

La course à la fabrication des batteries de demain bat son plein. Pour aider une entreprise européenne à se placer dans le peloton de tête, un ancien chercheur de chez Apple développe des outils spécifiques.

voiture électrique : comment cet ex-employé d’apple veut accélérer la production des batteries du futur Crédits : 123RF

Nous en parlons régulièrement dans nos colonnes quand nous abordons la thématique des voitures électriques. L’avancée technologique qui changera le visage du secteur concernera la batterie. Recharge ultra-rapide, capacité augmentée pour une autonomie supérieure, matériaux plus économiques et écologiques… Sur le papier, tout est là pour faire des véhicules propres une véritable alternative aux versions thermiques. Reste que les différentes propositions en la matière sont à l’état de concepts, ou au mieux de prototypes loin d’être prêts pour une production de masse.

Siddharth Khullar veut justement accélérer cela. Jusqu’à il y a peu, il été chez Apple. Pendant plus de 6 ans, l’ingénieur travaille sur des fonctionnalités de l’Apple Watch et effectue des recherches liées au suivi du sommeil ou à la conduite autonome. Expert en intelligence artificielle, il rejoint l’entreprise suédoise Northvolt en 2022. Si ce nom vous est inconnu, sachez qu’il s’agit de la firme qui a développé la première batterie au sodium du Vieux Continent. Cette technologie révolutionnaire est aussi présente en Chine par l’intermédiaire de CATL.

Un ancien employé d’Apple utilise l’IA pour booster la fabrication des batteries de demain

Les 18 membres de l’équipe de Siddharth Khullar sont tous spécialisés dans l’IA. C’est avec son aide qu’ils cherchent à faire gagner du temps à Northvolt. Dans l’usine principale située à Skellefteå, légèrement en-dessous du cercle Arctique, les chercheurs ont implémenté des capteurs et des logiciels utilisant l’IA pour améliorer la production et les phases de test. “Nous pensons que dans certains domaines, nous pourrions économiser jusqu’à 50 % de temps de latence, ce qui signifie que nous pourrions réaliser deux fois plus d’expériences avec le même nombre de personnes”, avance Khullar.

L’intelligence artificielle est appliquée à autant de domaines que possible : chimie, design des batteries, fabrication… À terme, elle pourrait remplacer les inspections manuelles obligatoires, au nombre de 4000 environ. Pas question de se passer des employés cela dit. Siddharth Khullar se veut rassurant : “l’IA ne pourra pas remplacer 10 ans de travail sur un processus spécifique dans la chaîne. Mais nous pouvons les aider à rechercher des connaissances, à les résumer, à préparer le contenu, à analyser des tonnes de chiffres et à leur montrer des modèles pour prendre de meilleures décisions.”

Source : Bloomberg

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