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Midi Pile

Huawei, étoile montante de l'automobile

Aito, la jeune marque de voitures du géant de l'électronique grand public, est en tête des ventes en Chine pour le deuxième mois consécutif.

L’Aito M5, co-développée avec le constructeur chinois Seres, est une électrique à prolongateur d’autonomie. Le moteur 4 cylindres 1.5 recharge la batterie de 40 kWh, pour une autonomie totale revendiquée de plus de 1000 km. apple, chine, android, huawei, étoile montante de l'automobile

L’Aito M5, co-développée avec le constructeur chinois Seres, est une électrique à prolongateur d’autonomie. Le moteur 4 cylindres 1.5 recharge la batterie de 40 kWh, pour une autonomie totale revendiquée de plus de 1000 km.

Dans le chambardement permanent de l’actualité automobile, on aura notamment retenu des derniers jours l’abandon par Apple de ses ambitieux projets de voiture électrique. Est-ce à dire que les géants de la tech n’ont aucune chance de s’imposer dans le secteur ? Loin s’en faut, ainsi que l’illustrent les cas de Honda, qui développe une voiture en partenariat avec Sony avec un objectif de commercialisation en 2025, ou du chinois Xiaomi, champion du téléphone, qui a récemment dévoilé la SU7, une (jolie) berline électrique.

Mais dans l’immédiat, c’est un autre géant de l’électronique grand public qui fait parler de lui. Huawei, bien connu en France pour ses smartphones, PC et autres objets connectés, impose en Chine sa marque Aito, acronyme de Adding Intelligence To Automobile, comme leader parmi les jeunes pousses du secteur, derrière l’incontournable géants BYD ou Tesla.

Pour le deuxième mois consécutif, Aito (21 142 voitures écoulées) s’est offert le luxe de devancer les Li Auto (20 251 unités), Nio (8132 ex.) et autres Xpeng (4542 ex.), des marques encore en devenir et dont certaines, comme Nio, accusent encore de lourdes pertes. Dans un marché encore en train de se constituer, Aito semble donc prendre un avantage qui pourrait s’avérer décisif à terme.

Si aucun projet de venue en Europe ne semble se dessiner précisément pour le moment, il s’avère que Huawei a investi plus de 3 milliards d’euros dans le secteur automobile avec pour ambition affichée de devenir l’« Android de la voiture », comme rappelé par Les Echos. Le but : prendre la main sur la partie logiciel des voitures électriques à travers son système d’exploitation HarmonyOS. Une arrivée sur le Vieux continent n’est donc pas à exclure.

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