MINI

Voitures de la semaine : à bord de la nouvelle Mini Hatch

Mini, qui ambitionne de devenir totalement électrique en 2030, s’apprête à renouveler toute sa gamme.

Et ça commence par son iconique minicitadine !

voitures de la semaine : à bord de la nouvelle mini hatch

PHOTOS:B.FILSER/MINI

Depuis le premier opus de 1959, la Mini garde ses fondamentaux. Un gabarit réduit (3,86 m ici), un look rondouillard, de gros phares globuleux, un pavillon horizontal et contrasté qui paraît flotter et des roues placées aux quatre coins. Mais cette nouvelle génération innove avec un pare-brise plus incliné et des poignées de porte affleurantes.

Présente depuis 2014, l’actuelle Mini (la F56) va être remplacée début 2024. Côté look, on ne change pas une équipe qui gagne. On retrouve donc les fondamentaux qui font le charme et le succès de la citadine BCBG. Un gabarit réduit (désormais, 3,86 m de long), une bonne bouille rondouillarde, ornée d’optiques globuleuses et d’une calandre octogonale, des ailes gonflées, un toit “flottant”, une poupe toujours très verticale et les roues placées aux quatre coins. Toutefois, le style évolue sensiblement avec un pare-brise plus incliné – afin de dynamiser le profil – ainsi que de nouveaux feux arrière en triangle, désormais reliés par un bandeau noir satiné. Cela pour élargir visuellement le “popotin”.

La techno simplifiée

Abord, la Hatch inaugure le nouvel habitacle qui se généralisera sur les autres Mini (voir le Countryman ci-dessous). Epurée au maximum, la Hatch fait l’impasse sur le traditionnel bloc compteurs, les infos étant toutes regroupées sur une inédite tablette centrale ronde ultra-fine de 24 cm de diamètre, à technologie Oled. En France, toutes les Hatch devraient toutefois disposer d’un affichage tête haute de série. Ajoutez à cela des matériaux cossus et une finition soignée, et l’ensemble dégage une belle impression chic et high-tech. A l’arrière, en revanche, pas de miracle : la Mini est petite, et donc peu logeable. Pour plus d’espace, il faudra attendre la version cinq portes, qui sera dévoilée courant 2024 (comme le cabriolet).

En Bref

Lancement : janvier 2024

Longueur (en m) : 3,86

Moteurs électriques : 184 ch et 218 ch

Tarifs : à partir de 34 000 €

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PHOTOS:B.FILSER/MINI

La Mini 2024 abandonne les feux “gélules” pour des éléments en triangle, qui gardent quand même l’évocation de l’Union Jack. En outre, un inédit bandeau laqué arbore le nom de la version et permet d’élargir visuellement la poupe.

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PHOTOS:B.FILSER/MINI

La Mini, qui reste sous les 4 m de long, peinera toujours à accueillir deux adultes à l’arrière, voire deux ados. Quant au coffre des versions électriques, il passe de 211 dm3 (génération actuelle) à 200 dm3 .

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PHOTOS:B.FILSER/MINI

Abord, la Mini joue la carte de la sobriété. Le bloc compteurs disparaît (l’affichage tête haute devrait être de série en France) et tout, ou presque, passe par une très fine tablette centrale ronde de 24 cm de diamètre.

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Y.LEFEBVRE L’actuelle Mini Hatch

Dans un premier temps, cette nouvelle Hatch arrivera en 100 % électrique uniquement. Facturée 34 000 € minimum, la Cooper E de 184 ch embarquera une batterie de 40,7 kWh pour une autonomie annoncée de 305 km. Animée par un bloc de 218 ch, alimenté par des “piles” de 54,2 kWh, la Cooper SE revendique pour sa part 402 km d’une traite, et démarre à 38 000 €. D’abord fabriquée en Chine (elle est basée sur une plate-forme élaborée avec le chinois Great Wall Motors), cette Hatch “branchée” sera rejointe courant 2024 par des versions thermiques (essence uniquement) de 136 à plus de 300 ch. Celles-ci seront assemblées dans l’usine historique de la marque, à Oxford.

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PHOTOS:B.FILSER/MINI

En adoptant les dessous du dernier BMW X1, le Countryman passe de 4,30 à 4,44 m de long, migrant ainsi dans la catégorie des crossovers compacts. Il délaisse aussi sa mécanique plug-in hybride pour du 100 % électrique.

En Bref

Lancement : mars 2024

Longueur (en m) : 4,44

Moteur essence : 170 ch

Moteurs électriques : 204 et 313 ch

Tarif : à partir de 40 000 €

Pourla troisième génération de son Countryman, Mini est allé piocher chez BMW (la maison mère depuis 1994). Désormais basé sur la même plate-forme que le dernier X1, le nouveau Countryman s’allonge de 14 cm et affiche un design encore plus massif avec, notamment, une poupe moins rondouillarde.

Abord, on retrouve la même ambiance que dans la nouvelle Hatch, avec une planche de bord épurée à l’extrême et la présence de la tablette centrale circulaire, à technologie Oled. La finition est soignée et l’ergonomie semble maîtrisée. A l’arrière, la banquette coulissante (sur 13 cm) permet de moduler facilement l’habitabilité.

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PHOTOS:N.SOLER

Le Countryman garde sa ceinture de caisse élevée et son profil massif.

Mais le SUV Mini délaisse certaines rondeurs pour davantage d’arêtes et des lignes plus tendues.

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PHOTOS:N.SOLER

Comme sa petite sœur, la Hatch, le Countryman opte pour un habitacle à la présentation très épurée. On retrouve aussi l’écran rond de 24 cm.

D’abord proposé en électrique E de 204 ch et SE All4 de 313 ch (avec un électromoteur par essieu), le Countryman sera aussi lancé avec un bloc essence de 170 ch. D’autres essence suivront (de 136 à plus de 300 ch), ainsi qu’un diesel de 150 ch. En revanche, la Cooper SE plug-in actuelle ne sera pas renouvelée.

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PHOTOS:N.SOLER L’actuel Mini Countryman voitures de la semaine : à bord de la nouvelle mini hatch

PHOTOS:N.SOLER

Le coffre ne gagne que 10 dm3 (460 dm3), malgré le gabarit en hausse. La banquette coulissante (sur 13 cm) aide à arbitrer entre bagages et places AR.

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NISSAN

Une Micra sous EPO ?

Pour fêter les 20 ans de son studio de design européen, basé à Londres, Nissan présente le “20-23”, un concept-carde petite citadine électrique bodybuildée. Kit carrosserie suggestif, portes en élytre et habitacle racing, façon simulateur de jeux vidéo : cette bombinette a tout pour plaire. Quant à une production de série, la marque n’y pense pas.

Pourtant, en reprenant la base de la future Alpine A290, cela ferait une parfaite Micra Nismo.

Les prix de la 208 restylée

La citadine relookées’affiche toujours à partir de 19200 € avec le 1.2 PureTech de 75 ch, mais gagne un écran tactile de 10″ et un combiné numérique de 3,5″. Si le diesel disparaît, la Lionne gagne deux essence hybrides 48 V (100 et 136 ch).

Enfin, l’inédite e-208 électrique de 156 ch (à partir de 35300 € en Active) est… plus abordable quel’e-208 de 136 ch (35900 € en E-Style, indisponible en Active).

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